• À propos
  • Rester Libre !
  • Abonnements
vendredi, septembre 22, 2023
  • Connexion
  • S'inscrire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
NEWSLETTER
Le Courrier des Stratèges
  • Accueil
  • Dossiers téléchargeables
  • Charte de l’information
  • Charte des commentaires
  • Accueil
  • Dossiers téléchargeables
  • Charte de l’information
  • Charte des commentaires
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Le Courrier des Stratèges
Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Charte de l’information
  • Charte des commentaires
PUBLICITÉ
Accueil Uncategorized

Lallement et ses camps, par Charles Weizmann

0676320281par0676320281
25 novembre 2019
dans Uncategorized
Temps de lecture : 3 minutes
A A
2
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
PUBLICITÉ

Le préfet de police de Paris, à qui s’adressait une dame se réclamant des gilets jaunes, s’est cru inspiré de lui répondre : « alors nous ne sommes pas dans le même camp. » Qu’est-ce que cela signifie et pourquoi est-ce grave ?

Prenons les choses par le bon bout. Cette phrase aurait été parfaitement anodine si elle avait été prononcée par un député de la majorité, ou encore par cette porte-parole du gouvernement connue pour aimer les couleurs vives et les mensonges politiques. Le problème tient à ce que son auteur est le préfet de police de Paris.
Qu’un homme politique, engagé dans le débat public, exprime haut et fort qu’il n’est pas dans le même camp qu’un manifestant est parfaitement légitime mais l’aveu d’une position partisane de la part d’un haut fonctionnaire, qui plus est chargé du maintien de l’ordre, est un scandale démocratique.

Mentalité de police parallèle ou atteinte au droit de manifester ?

Jusqu’à preuve du contraire, les gilets jaunes de samedi dernier participaient à une manifestation autorisée, ce qui signifie qu’ils sont en droit d’exiger du préfet des conditions de sécurité satisfaisantes. La présence des casseurs et le fait que la police ne soit pas parvenue à mettre fin à leurs déprédations est une faute pour laquelle les manifestants honnêtes pourraient demander des comptes au préfet. Ne renversons donc pas les rôles !

Ce dont le préfet Lallement a fait l’aveu, c’est qu’il tient cette manifestation pour illégitime, qu’elle soit légale ou non. Il a oublié que sa fonction était le maintien de l’ordre et non la défense coûte que coûte du gouvernement contre son opposition. Cela nous renvoie aux polices parallèles des années Mitterrand. Que cette mentalité se retrouve au sommet de la préfecture de police de Paris est un intolérable abus. Ajoutons que ce préfet a beaucoup d’aplomb pour un homme dont un subordonné a découpé quatre de ses collègues le mois passé…

Paranoïa au sommet de l’Etat

Le sujet est pourtant celui-ci. Dans un pays qui fait face à de graves menaces de sécurité intérieure, endosser les habits de la répression versaillaise contre la canaille communarde a quelque chose d’obscène. Les pouvoirs publics ont renoncé à faire appliquer la loi dans nombre de territoires mais se rattrapent en matraquant des citoyens participant à des manifestations légales.

L’explication est simple. Le terrorisme, le trafic de drogue et les régulières émeutes des quartiers n’ont jamais menacé le confort du pouvoir. La réaction hautaine de ce préfet révèle en revanche la paranoïa des cercles dirigeants devant une colère populaire qui pourrait les menacer réellement et qu’ils ne peuvent interdire formellement sans assumer une dictature.

Une solution raisonnable : la mutation aux îles Kerguelen

Ce n’est plus qu’une question de temps avant que la révocation de ce préfet déjà très contesté ne devienne une revendication majeure des manifestants. Le président serait bien inspiré d’éloigner rapidement l’intéressé. Une affectation aux îles Kerguelen conviendrait tout à fait. Nous gagnerions au moins quelques années de sérénité avant que les manchots royaux, excédés, ne finissent par nous le renvoyer.

Ou bien, on peut aussi envisager que le président et son ministre de l’Intérieur aient choisi délibérément d’envenimer la situation par des déclarations provocatrices et des nominations caricaturales. Sur le papier, la réélection est gagnée d’avance mais nos dirigeants devraient tout de même se méfier. Quand un peuple vote pour des politiciens sans pour autant leur accorder la moindre confiance, c’est le sentiment démocratique qui s’effrite.

Étiquettes : Gilets JaunesLallement
PUBLICITÉ
Article précédent

Extinction-Rébellion, l’écologie antisémite ?

Article suivant

Cercle Lafay : L’URSSAF réclame plus d’un million d’euros à des associations caritatives

0676320281

0676320281

Article suivant

Cercle Lafay : L’URSSAF réclame plus d’un million d’euros à des associations caritatives

Commentaires 2

  1. Ping : Actu en continu du 26 novembre 2019 – Le Club de Mediapart – A la une
  2. Philippe Dubois says:
    il y a 4 ans

    Le document que vous mettez en lien concernant les agissements du préfet Lallement à Bordeaux corrobore tout ce que j’ai pu observer au cours des manifestations de gilets jaunes auxquelles j’ai participé (toutes sauf deux)
    Ce préfet a délibérément cherché la confrontation, par tous les moyens à sa disposition
    – interdiction soudaine d’un axe autorisé
    – canalisation de la foule puis nassage et gazage
    – interventions intempestives et agressives des bacqueux, par ailleurs parfaitement paisibles devant les black blocs.

    Il convient aussi de noter qu’il était beaucoup plus prudent envers les squats de gens du voyage ou de clandestins

    Répondre

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

PUBLICITÉ

Articles recommandés

Le Pape François a rencontré secrètement le PDG de Pfizer avant de rendre la vaccination obligatoire au Vatican

il y a 2 ans

Comment le multilatéralisme (européen ou non) est devenu le meilleur ennemi du libéralisme

il y a 2 ans

Articles populaires

  • Suicide de Poissy : une rectrice de l’extrême centre macroniste en cause

    Suicide de Poissy : une rectrice de l’extrême centre macroniste en cause

    0 partages
    Partage 0 Tweeter 0
  • “Vous n’aurez plus rien et vous serez heureux”, c’est pour très bientôt

    0 partages
    Partage 0 Tweeter 0
  • Les dominos européens commencent à tomber, par Florent Machabert

    0 partages
    Partage 0 Tweeter 0
  • Comment les neo-cons américains reprennent les macronistes en main

    0 partages
    Partage 0 Tweeter 0
  • Maud Marian a trouvé la faille pour faire annuler les suspensions de soignants

    0 partages
    Partage 0 Tweeter 0
PUBLICITÉ
Facebook Twitter Youtube Telegram RSS

Boutique

  • Abonnements
  • Faire un don

Besoin d’aide ?

  • Foire aux questions
  • Nous contacter

Informations

  • À propos
  • Charte de l’information
  • Charte des commentaires

© 2023 Le Courrier des Stratèges

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • À propos
  • Rester Libre !
  • Abonnements
  • Connexion
  • S'inscrire
  • Panier

© 2023 Le Courrier des Stratèges

Bienvenue !

Accédez à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un compte

Remplissez le formulaire ci-dessous pour vous inscrire

Tous les champs sont requis. Se connecter

Mot de passe oublié

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse électronique pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Êtes-vous sûr de vouloir annuler votre abonnement ?