Chaque jour apporte son lot de tension entre l’Iran et les Etats-Unis. Après la destruction d’un drone américain par les Iraniens, et l’arrêt à la dernière minute de frappes de représailles américaines, les deux pays intensifient la guerre psychologique avant de passer aux choses sérieuses. Nul ne sait si Donald Trump, entré en campagne pour sa réélection, jouera de la fibre nationaliste et militariste américaine pour doper sa popularité déjà forte.
La tension monte depuis plusieurs mois entre l’Iran et les Etats-Unis. Des faucons dans l’entourage du Président américain verraient d’un bon œil le recours à la force armée contre un ennemi régulièrement qualifié de tous les maux. Après l’attaque d’un drone américain, Donald Trump a même ordonné des frappes aériennes, avant de se raviser dix minutes avant qu’il ne soit trop tard. C’est dire si le risque de confrontation directe est grand et si les démonstrations de force tournant à l’intimidation sont désormais essentielles dans ce conflit.
En l’état, il est impossible de prévoir l’issue exacte de ces manœuvres psychologiques et de propagande. Donald Trump vient de faire un pas de deux en expliquant qu’il ne cherchait pas la guerre. De leur côté, les Iraniens ont promis le pire s’ils étaient attaqués.
Les Etats-Unis ont annoncé qu’ils pourraient déployer 120.000 hommes en cas de conflit au sol. Il est très probable que le complexe militaro-industriel pousse le Président à cette solution. Il est tout aussi probable que Donald Trump ait bien mesuré la gravité d’une décision de ce genre.
On notera que, parallèlement, le FBI a décidé d’enquêter sur des mouvements de fonds de la Deutsche Bank au bénéfice de Donald Trump. Cette procédure pourrait rendre le Président américain plus réceptif aux désirs du gouvernement profond qui pousse à la guerre autour de l’alliance sunnite avec l’Arabie Saoudite. Mais les paris sont difficiles à prendre ici.
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