Selon nos informations, la Chine aurait bloquĂ© les exportations de masques vers l’Occident, en reprĂ©sailles aux dĂ©clarations de Donald Trump et des gouvernements occidentaux. Cette dĂ©cision, encore officieuse, n’a pas fuitĂ© dans la presse et aurait Ă©tĂ© levĂ©e aujourd’hui. Elle a provisoirement retardĂ© les livraisons de masques et autres appareils mĂ©dicaux. Le bras de fer commence.Â
Selon nos informations, les plates-formes logistiques ont Ă©tĂ© bloquĂ©es en Chine entre vendredi et lundi, et les commandes de masques ne pouvaient ĂŞtre expĂ©diĂ©es en Europe et aux États-Unis par une dĂ©cision unilatĂ©rale non publiĂ©e du gouvernement chinois. En reprĂ©sailles aux propos de Donald Trump et des gouvernements europĂ©ens (France et Grande-Bretagne en particulier) sur l’origine du virus, la Chine aurait donc dĂ©cidĂ© de montrer sa puissance en rappelant Ă l’Occident toute sa dĂ©pendance vis-Ă -vis de la production chinoise.Â
La Chine pourrait ruiner les stratégies de déconfinement
Alors que l’Occident entame les rĂ©flexions sur son dĂ©confinement, et prĂ©pare politiquement des plans de retour Ă la normale, le grain de sable chinois pourrait se rĂ©vĂ©ler redoutable pour leur mise en oeuvre. Sans un Ă©quipement massif en masques, les pays d’Europe et les États-Unis ne pourraient en effet dĂ©confiner sans exposer leur population Ă une redoutable seconde vague d’Ă©pidĂ©mie.Â
Nul ne sait comment pourrait se dĂ©rouler une deuxième vague “aiguisĂ©e” par une pĂ©nurie de masques. La Chine le sait, et utilise visiblement de façon maximale les armes dont elle dispose pour faire plier les Occidentaux.Â
Taxer les super-profits ? En voilĂ une bonne blague…
Face Ă l’effondrement en cours de nos finances publiques, Ă la recherche d’au moins 50 milliards € d’Ă©conomies, beaucoup de Dr Folamour de l’Ă©quilibre budgĂ©taire ont une idĂ©e lumineuse : taxer les super-riches, et spĂ©cialement les super-profits des mĂ©chantes grandes entreprises qui profitent de la situation. Lorsque, en 2022, le sujet vint sur la table, on parlait alors de 12 milliards de recettes possibles, et mĂŞme plus. Ce n’Ă©tait que justice : ceux qui profitent du capitalisme de connivence doivent payer leur Ă©cot Ă la cause de l’Etat. Mais, l’affaire a fait “pschitt”. Le gain final est infĂ©rieur Ă 4 milliards. C’est que : taxer les super-profits, tout le monde est pour. Mais un super-profit, c’est quoi au juste ? Le pouvoir n’est pas une affaire d’intention, mais de compĂ©tence. C’est comme toujours en France, on dĂ©pense trop. Et pour Ă©viter de se serrer la ceinture, on invente des cagnottes cachĂ©es dans lesquelles il suffirait de puiser pour vivre heureux et sans souci. La thĂ©orie des “super-profits” n’y Ă©chappe pas. Mettons les choses au clair : toute rĂ©glementation gĂ©nère ses super-profits. Lorsque le gaz russe a Ă©tĂ© banni par une rĂ©glementation limitant le libre-Ă©change avec la Russie, mĂ©caniquement, les Etats membres de l’UE ont fabriquĂ© des super-profits pour les Ă©nergĂ©ticiens qui se sont mis Ă profiter de la hausse des prix. Sans ce choix de sanctionner la Russie, on ne parlerait pas de super-profits dans l’industrie. Ce contenu est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©sPour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de dĂ©couvrir nos offres d'abonnement.Connectez-vous si vous avez achetĂ© un abonnement et/ou ce contenu. S'abonner AccĂ©dez Ă tous nos contenus. Plus de 5 000 articles. S'abonner maintenant Acheter l'article DĂ©verrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire. DĂ©verrouiller
De l’opium pour le peuple ? L’Allemagne interdit le charbon et autorise le cannabis ! par Ulrike Reisner
A Pâques, les choses changent Ă Berlin : alors que le gouvernement fĂ©dĂ©ral fait fermer 15 centrales Ă charbon, la lĂ©galisation du cannabis entre en vigueur. On pourrait alors affirmer par dĂ©rision que le « changement d’Ă©poque » d’Olaf Scholz a dĂ©finitivement commencĂ©. Il l’avait annoncĂ© lors de sa dĂ©claration gouvernementale en fĂ©vrier 2022, au dĂ©but de la guerre en Ukraine. Mais en rĂ©alitĂ©, ces deux actions sont une preuve nĂ©gative de l’Ă©chec total de l’Ă©lite dirigeante allemande. Celle-ci s’exerce Ă la politique des symboles sans Ă©valuer le moins du monde les consĂ©quences de ses actes pour l’Etat et la sociĂ©tĂ©. Rappelons tout d’abord les faits : En 2024, le groupe Ă©nergĂ©tique RWE AG mettra Ă lui seul hors service des centrales au lignite d’une capacitĂ© de 2,5 gigawatts. DĂ©but avril, les trois unitĂ©s de lignite du « bassin rhĂ©nan », qui avaient Ă©tĂ© activĂ©es par le gouvernement fĂ©dĂ©ral dans le cadre de la crise Ă©nergĂ©tique, seront dĂ©finitivement fermĂ©es. En outre, les deux tranches de charbon de 600 mĂ©gawatts de Neurath, dont l’exploitation avait Ă©galement Ă©tĂ© prolongĂ©e par la loi, seront arrĂŞtĂ©es. Le lundi de Pâques dans toute l’Allemagne 15 centrales et unitĂ©s de production d’Ă©lectricitĂ© au charbon, reprĂ©sentant une puissance installĂ©e de 4,4 gigawatts, seront dĂ©connectĂ©es du rĂ©seau.Ce contenu est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©sPour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de dĂ©couvrir nos offres d'abonnement.Connectez-vous si vous avez achetĂ© un abonnement et/ou ce contenu. S'abonner AccĂ©dez Ă tous nos contenus. Plus de 5 000 articles. S'abonner maintenant Acheter l'article DĂ©verrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire. DĂ©verrouiller
Un amendement du MoDem pour supprimer l’Ă©lection prĂ©sidentielle au suffrage universel
Un amendement glissĂ© dans un dĂ©bat sur l’article 49-3: le dĂ©putĂ© Erwan Balanant, du MoDem, a proposĂ© de revenir Ă un collège Ă©lectoral pour Ă©lire le prĂ©sident de la RĂ©publique. Soyez prĂ©venus: si vous critiquez M’sieur Erwan, vous ĂŞtes d’une “ignorance crasse”, vous ne voulez pas d’une vraie dĂ©mocratie, vous ne connaissez rien Ă l’argumentation des juristes etc….En rĂ©alitĂ©, la manoeuvre est grosse comme une ficelle: la caste se demande comment Ă©viter l’arriver de Marine Le Pen Ă l’ElysĂ©e. Et puis Emmanuel Macron pourrait, avec un nouveau collège Ă©lectoral, se reprĂ©senter, n’est-ce pas? Le dĂ©putĂ© MODEM Erwan Balanant a dĂ©posĂ© un amendement visant Ă supprimer l'Ă©lection du prĂ©sident de la RĂ©publique au suffrage universel. Il propose qu'il soit Ă©lu par un collège Ă©lectoral pour 7 ans. La proposition a Ă©tĂ© rejetĂ©e mais le culot de ces macronards est ahurissant. https://t.co/rV7xNXwdE1 pic.twitter.com/HNpakL73ESCe contenu est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©sPour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de dĂ©couvrir nos offres d'abonnement.Connectez-vous si vous avez achetĂ© un abonnement et/ou ce contenu. S'abonner AccĂ©dez Ă tous nos contenus. Plus de 5 000 articles. S'abonner maintenant Acheter l'article DĂ©verrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire. DĂ©verrouiller
Certains policiers sont-ils des flemmards qui viennent juste chercher un salaire ?
Certains milieux identitaires transforment les policiers en hĂ©ros des temps modernes et soutiennent que toute critique contre les dysfonctionnements de la police au jour le jour relèveraient de la trahison nationale. Pourtant… gavĂ©s de primes en tout genre et soigneusement protĂ©gĂ©s par le ministère de l’IntĂ©rieur, certains policiers ne donnent pas le sentiment d’avoir l’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral chevillĂ© au corps et, disons-le, font honte au jour le jour au service public et Ă sa noblesse. On en veut pour preuve le rĂ©cit d’un mĂ©decin, menacĂ© dans l’exercice de ses fonctions… et mal traitĂ© par le policier auprès de qui il voulait porter plainte. Kevin Arnold est interne en troisième annĂ©e de mĂ©decine gĂ©nĂ©rale. Son histoire est racontĂ©e par le très sĂ©rieux et très macroniste Quotidien du mĂ©decin : Mi-dĂ©cembre, un patient d’une quarantaine d’annĂ©es consulte pour « un problème de dos ». Il refuse l’examen clinique et rĂ©clame d’emblĂ©e une prescription de mĂ©dicament. Le gĂ©nĂ©raliste en formation le recadre et lui explique calmement qu’il ne dĂ©livre pas de prescriptions sans examen prĂ©alable. Le patient se montre de plus en plus agressif et menaçant, et exige le nom et le matricule du jeune interne pour se plaindre… Ă la SĂ©cu. (…) « Mais j’étais quand mĂŞme un peu perturbé », poursuit l’interne, qui, sur les conseils de l’Ordre et de son maĂ®tre de stage, dĂ©cide de porter plainte au commissariat. Coup de chance, il est reçu tout de suite. Mais Ă partir de ce moment, KĂ©vin va enchaĂ®ner les dĂ©convenues. « Quand je leur ai parlĂ© du protocole Ă©tabli entre l’Ordre, la police et le prĂ©fet pour les dĂ©pĂ´ts de plainte des mĂ©decins, ils m’ont regardĂ© l’air de dire : “Il est bien gentil celui-lĂ , de quoi nous parle-t-il” ». L’agent censĂ© prendre sa dĂ©position fait tout pour le dĂ©courager, arguant qu’il a besoin d’élĂ©ments supplĂ©mentaires pour qualifier l’infraction. « Le patient n’avait pas menacĂ© de me pĂ©ter les dents ou de me tuer », grince la victime. « Ne pas vouloir Ă©couter mon histoire, montrer des signes d’impatience et attendre d’une certaine façon que je renonce Ă dĂ©poser plainte, bref, l’attitude des policiers m’a presque plus choquĂ© que mon agression elle-mĂŞme », se dĂ©sole le jeune interne. « On ne s’attend pas Ă ĂŞtre reçu de cette manière et Ă se retrouver soi-mĂŞme Ă la place du suspect », ajoute-t-il. Le Quotidien du mĂ©decin Un jeune interne agressĂ© dans un cabinet mĂ©dical qui se retrouve dans la position de l’accusĂ© lorsqu’il tente de porter plainte au commissariat ? Un policier qui a manifestement autre chose Ă faire que de servir le public ? Mais non, il faut ĂŞtre gauchiste pour imaginer une affaire aussi rocambolesque concernant Saint-Poulet.
Attal conduit-il la France dans un scĂ©nario Ă la grecque ou Ă l’argentine ?
Hier, Attal a profitĂ© de l’absence de Macron et de quelques autres (en voyage au BrĂ©sil) pour parler dans le poste. Le Premier Ministre a expliquĂ© les diffĂ©rentes mesurettes qu’il compte prendre, et que nous avions dĂ©taillĂ©es, pour rĂ©soudre la crise systĂ©mique des finances publiques. Aucune rĂ©forme d’ampleur n’est prĂ©vue. L’engrenage se met en place : le canoĂ« France s’approche du gouffre, et les rameurs n’ont pas la force de remonter le courant. Allons-nous vers un scĂ©nario Ă la grecque ? ou Ă l’argentine ? Gabriel Attal a fait le choix de parler dans le poste, hier, pour expliquer les mesures qu’il comptait prendre pour endiguer la crise des finances publiques. Nous avions dĂ©jĂ annoncĂ© l’essentiel (et mĂŞme un peu plus). De l’intervention d’Attal, on retiendra plusieurs points : Mais on voit bien ce qui manque dans cette logique. Gabriel Attal effleure les sujets, se contente d’un catalogue de mesures Ă©parses. Il n’entreprend aucune rĂ©forme de l’action publique destinĂ©e Ă diminuer durablement les dĂ©penses. Ce contenu est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©sPour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de dĂ©couvrir nos offres d'abonnement.Connectez-vous si vous avez achetĂ© un abonnement et/ou ce contenu. S'abonner AccĂ©dez Ă tous nos contenus. Plus de 5 000 articles. S'abonner maintenant Acheter l'article DĂ©verrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire. DĂ©verrouiller
COVID : un journaliste du NYT accuse les scientifiques de “tromperie” sur la thèse de la fuite de laboratoire
Jusqu’à prĂ©sent, il est impossible de confirmer dĂ©finitivement l’origine du virus qui a provoquĂ© la pandĂ©mie du Covid-19.Ancien journaliste du New York Times, Donald McNeil Jr accuse un groupe d’éminents scientifiques de l’avoir « clairement induit en erreur » concernant l’origine du Covid-19. Selon Donald McNeil Jr, ces experts ont minimisĂ© la possibilitĂ© d’une origine artificielle du virus, induisant ainsi en erreur les journalistes et influençant la couverture mĂ©diatique. Plus de quatre ans après le dĂ©but de la pandĂ©mie, l’origine du Covid-19 reste encore inconnue, bien que de nombreuses enquĂŞtes aient Ă©tĂ© menĂ©es. La thèse officielle du gouvernement chinois reste encore aujourd’hui, celle d’une origine naturelle du virus : une zoonose issue de la chauve-souris ou du Pangolin. Une thèse citĂ©e dans le rapport de l’OMS publiĂ© en mars 2021, largement critiquĂ© parce que les autoritĂ©s chinoises ont Ă©tĂ© fortement impliquĂ©es dans sa rĂ©daction. En juin 2023, l’Office of the Director of National Intelligence (ODNI) ou bureau du directeur du renseignement national, avait publiĂ© un rapport de 10 pages tant attendu, qui fournit de nouveaux dĂ©tails sur les conclusions de la communautĂ© du renseignement amĂ©ricaine, mais ne permet pas de dĂ©terminer de manière dĂ©finitive si la source du coronavirus est liĂ©e Ă une zoonose issue de la chauve-souris ou du Pangolin ou Ă un incident survenu dans un laboratoire. Actuellement, Donald McNeil Jr, ancien journaliste du New York Times, a exprimĂ© son scepticisme envers l’hypothèse d’une fuite de laboratoire après avoir Ă©tĂ© influencĂ© par des virologues Ă©pidĂ©miologiques de haut niveau. Selon lui, ces experts lui ont fait croire que la fuite en laboratoire Ă©tait la thĂ©orie la plus plausible. McNeil Jr accuse ces scientifiques de l’avoir induit en erreur dès le dĂ©but de la pandĂ©mie, ce qui a influencĂ© la couverture mĂ©diatique et conduit Ă un dĂ©bat Ă©touffĂ© sur les origines du virus.Ce contenu est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©sPour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de dĂ©couvrir nos offres d'abonnement.Connectez-vous si vous avez achetĂ© un abonnement et/ou ce contenu. S'abonner AccĂ©dez Ă tous nos contenus. Plus de 5 000 articles. S'abonner maintenant Acheter l'article DĂ©verrouillez cet article et obtenez un accès permanent pour le lire. DĂ©verrouiller
Donald Trump frappe fort contre la Chine
Il faut dire que le ton est montĂ© entre Occidentaux et Chinois sur la question de l’origine du virus. Selon Donald Trump, il n’est pas exclu que la Chine l’ait dĂ©libĂ©rĂ©ment laissĂ© circuler depuis le laboratoire P4 de Wuhan. La France et la Grande-Bretagne se sont Ă©galement inquiĂ©tĂ© d’une Ă©ventuelle intervention humaine dans la pandĂ©mie.
Ce ping-pong entre puissances a conduit Ă une convocation en bonne et due forme de l’ambassadeur chinois en France. Selon Le Drian, cette entrevue crispĂ©e s’est heureusement terminĂ©e. Il semblerait que ce soit le cas, puisque le blocage chinois a Ă©tĂ© levĂ© dans la foulĂ©e de cette entrevue. Â