L’insurrection des banlieues apparaĂ®t comme une Ă©vidence grandissante, si l’on en juge par l’intensitĂ© des violences qui sĂ©vissent depuis plusieurs semaines dans des zones ordinairement plus calmes ou plus discrètes. Toute la question est de savoir si la transformation de ces violences en insurrection procĂ©dera d’un mouvement spontanĂ© ou d’une orchestration qui tirera intelligemment parti d’un fond de mĂ©contentement pour dĂ©stabiliser l’ensemble du pays.Â
L’insurrection des banlieues, terme pudique qui dĂ©signe le conflit ethnique, ou interethnique, qui gronde en France, sur fond d’affrontements religieux, devient une sorte d’Ă©vidence grandissante. Seule la presse subventionnĂ©e est encore capable de la nier, en maintenant la confusion entre annonce d’un Ă©vĂ©nement et dĂ©nonciation des minoritĂ©s. Ce n’est pas la première fois que des esprits bornĂ©s appellent Ă tuer les messagers porteurs de mauvaises nouvelles.Â
A de nombreux Ă©gards, l’Ă©tĂ© qui se dĂ©roule envoie les signaux prĂ©curseurs d’une rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale d’un soulèvement qui pourrait tout Ă fait survenir Ă la rentrĂ©e, ou quelque part Ă l’automne. Toute la question est de savoir si cette rupture serait totalement spontanĂ©e ou non… Nous nous livrons ici Ă un essai assumĂ© d’analyses anticipatrices de signaux faibles sagement tus par la presse ou ignorĂ©s d’elle.Â
Des violences plus intenses cet été
Il est difficile, cet Ă©tĂ©, d’Ă©chapper Ă la description quasi-quotidienne d’Ă©changes de plus en plus musclĂ©s entre les jeunes issus de l’immigration et le reste de la population, qu’il s’agisse d’indo-europĂ©ens ou de membres d’autres communautĂ©s immigrĂ©es. Cette frĂ©quence des violences dans l’actualitĂ© ne donne pas d’indication statistique prĂ©cise sur une recrudescence des tensions. Mais elle montre que nous franchissons des caps dans leur intensitĂ©.Â
La bagarre impliquant plusieurs centaines de jeunes au centre de loisirs d’Etampes constitue de ce point de vue un symbole, qui est aussi un arbre cachant une forĂŞt. MĂŞme dans les sous-prĂ©fectures les plus enclavĂ©es, dĂ©sormais, les rues sont parcourues par des motos pĂ©taradantes chevauchĂ©es par des jeunes venus de leur quartier pour dĂ©fier officiellement l’ordre social.Â
Dans les cas les plus graves, ces dĂ©fis se transforment en rodĂ©o, en agressions, voire en meurtre, comme dans le cas d’Axelle Ă Lyon. Et l’on passe ici sur les violences en rĂ©union contre des reprĂ©sentants de l’ordre, chauffeurs de bus, de tram, parfois simples passagers d’un transport en commun qui demande le respect du port du masque.Â
A Paris, les festivitĂ©s du 14 juillet ont Ă©tĂ© marquĂ©es par des violences inhabituelles. Aux Invalides, il a fallu plusieurs charges de gendarmerie, avec des grenades lacrymogènes, pour disperser des groupes hostiles qui avaient envahi la place. Dans d’autres quartiers comme les Olympiades (13è arrondissement) ou Danube (19è arrondissement), des bandes organisĂ©es se sont affrontĂ©es Ă coups de feux d’artifice et autres mortiers.Â
Petite typologie de la violence ethnique en France
La violence ethnique peut se dĂ©cliner une gamme importante de faits dont la gravitĂ© est variable.Â
1° les plus ordinaires : l’injure publique (sale Français, Français de merde, etc.) avec des variantes interethniques possibles (par exemple, les AlgĂ©riens disent volontiers : “Tunisien, va!” pour exprimer leur mĂ©pris Ă un autre maghrĂ©bin). L’injure est souvent accompagnĂ©e de menaces de mort.
2° le dĂ©fi Ă l’autoritĂ© : rodĂ©os, dĂ©filĂ©s de voitures allemandes de luxe volĂ©es, bruits excessifs sur la voie publique, occupation de l’espace privĂ© en bandes, prĂ©figuration frĂ©quente de l’installation d’un trafic de drogue
3° l’agression crapuleuse, justifiĂ©e par des fins Ă©conomiques (vol de tĂ©lĂ©phone portable, de portefeuilles, d’objets en tous genres)
4° l’agression politique en bandes : passage Ă tabac “simple” de koufars, d’homosexuels, de travestis, de Juifs, de femme en jupe ou en robe, destinĂ© Ă marquer un territoire ou Ă instaurer un ordre religieux dissuasif
5° l’expĂ©dition para-militaire destinĂ©e Ă prendre possession d’un territoire en renversant le rapport de force avec la police. Ce type d’opĂ©rations a eu lieu dans Paris le 14 juillet.Â
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Le 14 juillet 2020 et l’insurrection des banlieues
Un petit retour sur les attaques aux mortiers et autres feux d’artifice dans les rues de Paris dans la semaine du 14 juillet n’est pas inutile pour saisir l’originalitĂ© du phĂ©nomène auquel nous assistons. Dans les rues, des bandes organisĂ©es ont menĂ© des raids en bonne et due forme contre d’autres bandes et, au besoin, contre les forces de police supposĂ©es les sĂ©parer. Ces affrontements spectaculaires, qui ont durĂ© plusieurs heures et se sont reproduits plusieurs fois dans la mĂŞme semaine sont inĂ©dits Ă Paris.Â
Ils se sont rĂ©pandus Ă l’Ă©chelle d’un quartier, ce qui, Ă Paris, regroupe plusieurs dizaines de milliers d’habitants et Ă©quivaut Ă une grosse sous-prĂ©fecture de province. Surtout, ils ont eu lieu dans des quartiers oĂą les populations musulmanes sont minoritaires. Aux Olympiades, la population est majoritairement chinoise. Dans le quartier du Danube, la population est fortement “bobo” et juive traditionnelle. On peut se demander pour quelles raisons ces raids ont eu lieu hors du territoire habituel des jeunes qui faisaient le coup de poing.Â
Nous invitons le lecteur Ă prendre le temps de se poser la question.Â
Des mouvements entraînés, quasiment paramilitaires
Nous avons Ă©tĂ© personnellement tĂ©moins des opĂ©rations qui se sont dĂ©roulĂ©es dans le quartier du Danube. Il faut se reprĂ©senter une horde qui surgit de la nuit, en courant, et constitue une sorte de ligne de front d’un trottoir Ă l’autre, armĂ©e de feux de bengale, de mortiers, hurlant des cris de guerre Ă l’assaut d’un ennemi que vous n’avez pas vu venir. Une course-poursuite s’engage alors dans les rues de la ville qui de longues, très longues minutes.Â
Dans le cas du Danube, au moins une heure, peut-ĂŞtre plus, s’est Ă©coulĂ©e entre le passage “aller” de la horde et son retour. Pas un policier n’Ă©tait prĂ©sent pour s’interposer ni arrĂŞter le mouvement.Â
Surtout, ce qui a ressemblĂ© ce jour-lĂ Ă une rĂ©pĂ©tition de prise de possession d’un quartier de Paris avec des armes factices, Ă©tait savamment contrĂ´lĂ© par une discrète voiture de commandement, occupĂ©e par deux salafistes… après desquels des sortes de chefs intermĂ©diaires venaient chercher leurs ordres. Ce mode opĂ©ratoire intrigue car il montre que, derrière la façade des “jeunes de banlieue” se cachent probablement des organisations bien plus structurĂ©es qu’on ne le pense.Â
L’activisme de Soros en France est-il hostile Ă Macron ?
S’il est probable que Georges Soros ait Ă©tĂ© l’un des principaux contributeurs Ă la campagne de Macron, la gĂ©nĂ©rositĂ© du mĂ©cène amĂ©ricano-hongrois semble avoir Ă©tĂ© mal rĂ©compensĂ©e. Macron a plutĂ´t jouĂ© le jeu d’une forme de conservatisme et n’a pas proclamĂ© l’avènement des grandes thĂ©matiques sorossiennes : la diversitĂ©, les vertus du mĂ©tissage, l’ouverture des marchĂ©s, l’Ă©cologie. Pas sĂ»r que l’on reprendra Soros Ă soutenir Macron.Â
Vers une dĂ©stabilisation sous couvert d’Islam ?
On comprend bien ici dans quelle logique discrète nous sommes entrĂ©s. Dans les rues de Paris, des exercices que l’on qualifiera de “guerre civile” sont menĂ©s ouvertement, encadrĂ©s par des instructeurs salafistes. Les quartiers les plus poreux, les plus faciles Ă prendre dans les zones indĂ©cises, ont fait l’objet d’un test.Â
Cela ne signifie pas forcĂ©ment que la prise de la ville aura lieu. Cela signifie seulement que le mouvement est prĂŞt, prĂ©parĂ©, qu’il n’est pas spontanĂ©, et qu’il s’intègre dans une stratĂ©gie globale dont les commanditaires se servent de l’Islam pour agir et torpiller politiquement la cible qui est dans leur collimateur. Le moment venu, ces organisations pourront s’appuyer sur l’Ă©tat d’esprit anti-rĂ©publicain nourri par toutes sortes de gens dans l’esprit des jeunes issus de l’immigration, pour dĂ©stabiliser le rĂ©gime et le mettre en grande difficultĂ©.Â
Il ne faudrait d’ailleurs pas sous-estimer ici les passerelles qui existent entre trafiquants de drogue et salafistes pour comprendre quelle unitĂ© d’intĂ©rĂŞt se dĂ©gage pour orchestrer la “privatisation”, la “racialisation” des quartiers. Un quartier sans policier au nom de l’Islam est un quartier oĂą les trafiquants prospèrent.Â
Qui peut orchestrer des mouvements salafistes de déstabilisation ?
Plusieurs pistes sont ici ouvertes pour identifier les cerveaux possibles de cette agitation qui règne sur le territoire. De notre point de vue, deux grandes “plaques tectoniques” se rencontrent aujourd’hui pour entretenir le feu de la discorde ethnique.Â
D’une part, le coronavirus met très probablement en difficultĂ© de nombreux quartiers dont l’essentiel de l’activitĂ© est structurĂ© par la vente de drogue, et dont les seuls Ă©chappatoires sont les boulots prĂ©caires frappĂ©s par le confinement. Les serveurs de restaurant, les chauffeurs Uber, les vigiles de boĂ®tes de nuit, sont plongĂ©s dans la misère, et les tensions montent dans ces quartiers. Dans ce contexte agitĂ©, les trafiquants ont intĂ©rĂŞt Ă prendre le contrĂ´le de nouveaux quartiers pour fluidifier leurs trafics.Â
D’autre part, rien n’exclut qu’un grand mouvement international ne cherche Ă mettre l’Ă©pidĂ©mie Ă profit pour opĂ©rer de grands changements sociaux dans quelques pays sensibles comme la France. L’activisme autour d’Adama Traore, des Ă©cologistes, et d’autres causes montre, comme aux Etats-Unis, que l’Ă©lection prĂ©sidentielle pourrait ĂŞtre perturbĂ©e par des “complications” sociĂ©tales. De ce point de vue, on remarquera que l’establishment WASP ne semblerait pas hostile Ă une sortie anticipĂ©e de Trump au profit d’un candidat plus docile. Doit-on imaginer que la perspective d’un affrontement Macron-Le Pen en 2022, dont Macron sortirait vainqueur, se heurte aux mĂŞmes prĂ©ventions ?Â
“Surtout, ce qui a ressemblĂ© ce jour-lĂ Ă une rĂ©pĂ©tition de prise de possession d’un quartier de Paris avec des armes factices, Ă©tait savamment contrĂ´lĂ© par une discrète voiture de commandement, occupĂ©e par deux salafistes…”
Des images existent t’elles de l’existence de cette voiture de commandement ?
Pourquoi se scandaliser de ces agressions que nos gouvernants successifs ont créés de toute pièce en persistant dans la fiction de prohibition des stupéfiants qui a pour seul effet de financer la mafia islamiste des milliards du commerce des stupéfiants en toute franchise fiscale. Les impératifs de ce commerce entraînent l’interdiction de séjour de la police dans ces quartiers sous la menace expresse de créer des violences urbaines.