Xavier Bertrand vient de quasiment officialiser sa candidature aux élections présidentielles de 2022. Le même jour, il demandait à Emmanuel Macron d’investir massivement dans l’usine Bridgestone pour éviter la fermeture. Le ton est donné : gabegie de l’argent public et soutien à des canards boiteux seront au menu de son programme. La France cède définitivement à la tentation maduriste.
Oh ! surprise ! Xavier Bertrand sera candidat en 2022. Comme on ne s’y attendait pas ! L’avantage avec cette candidature, c’est qu’on connaît déjà le programme qui sera porté par le candidat : dépenses publiques, blabla social, zombification en tous sens de l’économie et grande mollesse du genou sur tous les autres sujets. Nous ne sommes pas prêts de sortir de la dette publique.
Xavier Bertrand candidat, c’est officiel
Pour ceux qui n’auraient pas suivi ce non-événement, Xavier Bertrand présentera donc sa candidature aux présidentielles de 2022. L’affaire était sur le feu depuis longtemps. Il semblerait que le désistement du gendre idéal, François Baroin, un temps donné comme candidat de la “droite”, ait précipité cette déclaration de candidature dont on connaît déjà les contours “gaullistes” et “sociaux”, c’est-à-dire dépensiers et enclins à porter indéfiniment à bout de bras ce qui ne marche pas et plombe notre compétitivité. On sait donc d’ores et déjà qu’aucun candidat favorable à une diminution des dépenses publiques ne sera sur les rangs en 2022. La course folle à l’endettement sans limite est lancée.
Bertrand rencontre secrètement Castex
On apprend par la presse que, ce lundi, Jean Castex déjeune secrètement (mais le secret est mal gardé) avec Xavier Bertrand, dont il fut conseiller dans les années 2000. Pour le Premier Ministre, il va falloir arbitrer entre l’ancien maître et le nouveau. Cette ambiguïté devrait donner de belles sueurs froides à Emmanuel Macron.
Première surenchère sur Bridgestone
Le jour même où il officialisait sa candidature, le président des Hauts-de-France réclamait une intervention de l’État dans l’affaire Bridgestone. Selon lui, la France pourrait agir comme à Bari, en Italie, où l’État a modernisé une usine Bridgestone à ses frais, conservant 60% des emplois.
Tiens ! financer la modernisation des usines pour limiter la casse… voilà une utilisation judicieuse des fonds publics, pour un pays dont le trésor public est déjà exsangue. L’idée permet de ne surtout pas financer les entreprises françaises vraiment innovantes… Elle donne un avant-goût du programme futur de Xavier Bertrand, qui ne devrait briller ni par son imagination, ni par son audace, ni par sa modernité.
Aucun candidat orthodoxe en vue
Entre Xavier Bertrand, Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, les Français devraient donc chercher désespérément un candidat qui ne leur promette pas la lune et qui ne les condamne pas à un endettement à vie en échange de quelques clopinettes. Le choix risque donc d’être très limité et les programmes devraient se ressembler furieusement.
On sait déjà qu’aucun candidat n’aura envie de s’attaquer à la dette, ni à la réforme de l’État. Les projets proposés feront consensus sur un point : on ne touche pas à la bureaucratie de ce pays, et on ne modernise pas cette grande machine publique qui produit de la norme, du règlement et de la toxicité pour les Français.
Macron a verrouillé la presse
Macron part avec un sacré avantage dans cette campagne pour 2022. Comme nous l’indiquons dans notre édition du jour, il a sacrément verrouillé la presse et devrait bénéficier des bonnes grâces des grands médias. Ce petit avantage risque de faire quelques malheureux.
À ce jeu, avantage à Macron
Au fond, les présidentielles de 2022 devraient ressembler aux élections sous Napoléon III, avec un candidat officiel soutenu par les médias (en l’espèce Emmanuel Macron) et une myriade de candidats aux programmes très ressemblants. Certains (à gauche ou au RN) proposeront encore plus d’intervention publique, certains feront plus que les autres appel aux valeurs patriotiques. Mais aucun candidat ne proposera une rupture claire avec le régime actuel, et surtout avec cette propension à réduire toujours la liberté individuelle et à augmenter toujours plus la “protection” par la sphère publique.
Conformément aux leçons de l’histoire, cette inclination pourrait jouer un sale tour au “système”. Peu de Français se reconnaissent aujourd’hui dans cette étouffante gouvernance où le “groupe”, représenté par des fonctionnaires arrogants et étriqués, donne son aval sur tout et à tout propos.
Rien n’exclut que, face à ce conformisme des candidatures, des esprits nouveaux n’apparaissent.
Dans le silence du Rassemblement National…
Il fut un temps où Marine Le Pen se présentait comme une candidate de rupture. On n’a jamais trop compris de quelle rupture il s’agissait, mais elle avait la prétention de l’incarner. Depuis le confinement, sa discrétion la pousse à moins revendiquer son statut antérieur.
Dans la pratique, le RN risque de devoir affronter une forte concurrence, à gauche comme à droite, sur ses thèmes protectionnistes, souverainistes, et étatistes. Même la candidate de rupture risque de devenir une candidate de système…
Bien loin est l’époque lors de laquelle des libéraux gravitaient dans la sphère étiquetée à l’extrême droite du pseudo-échiquier politique français….
La réponse des élus devrait passer par la valorisation de solutions basées sur l’innovation et l’investissement, les économies de gestions à réaliser et non, par le traditionnel ‘nouvelles taxes’ et arrosages de subventions fiscales, et non par le développement de la peur. Pour les dirigeants d’un pays le temps long doit primer sur les solutions de court terme”
Marine Le Pen se démarque clairement du troupeau avec l’arrêt de l’immigration, voire la marche arrière. Du moins j’en suis resté là. L’arrêt de l’immigration de peuplement s’il avait lieu changerait bien des habitudes. Un✌️game changer✌️comme on dit chez Donald Trump. L’immigration est une machine à cash, pardon taxes, depuis 40 ans. Sans même parler d’électorat aux ordres, l’immigration est la matière première principale d’un bon 70% de l’administration pléthorique de base: les usines d’aides de toutes sortes, la polisse &la justisse socialo, la santé. Jamais assez de moayins!! L’immigration est aussi la matière première indispensable au capitalisme de connivence dont la clientèle est quasi exclusivement la consommation domestique: bâtiment, distribution, media, transports, travaux public, téléphonie… Le vrai le seul changement viendra du RN, personne d’autre. Tout le reste se sont 50 nuances de francmacs socialo qui bouclent ????????
MLP est préoccupée par l’homophobie, elle vend des muselière anti-covid sur le site du parti… Et on dit MLP anti-système?!
MLP n’a aucun programme économique sérieux; sa prestation face à Macron restera dans les mémoires. MLP n’est PAS JMLP.
MLP ne fait que grogner, elle n’inspire pas confiance. On ne peut pas bâtir un programme autour du seul arrêt de l’immigration.
Et c’est un électeur FN/RN infatigable (depuis 30 ans) qui vous le dit ce soir.
L’islam ne prospère que par le vide laissé par les catholiques français, castrés par un épiscopat de mitres molles, gauchisant etd’arrière-garde, et harcelés plus ou moins subtilement par les loges.
Il est illusoire d’espérer un changement de cap à l’occasion du jeu ridicule qu’on appelle “élection présidentielle”.
Le combat est plus spirituel et culturel qu’on ne veut bien l’imaginer. La France a besoin d’un Roi. Pas d’un énarque.
Réformer l’État on n’attend que ça ! Mais quelles seraient donc les grandes mesures concrètes que prendrait un PR élu avec l’aval d’E. Verhaeghe ? Quid de la Vème République ?
Non, pas Bertrand opportuniste ni quasiment que peu de gens LR sont capables de venir à l’aide de notre FRANCE, sinon BELLAMY, WAUQUIER. Les résilients gauchistes: aucun. RN: MESSIHA, BAY, le sénateur marseillais, le maire de FREJUS, ALLIOT, pourquoi pas MENARD et quelques autres; MARINE a purgé mais s’est affaiblie toute seule outre la prestation agressive du 2ème tour: elle n’a pas rassemblé ces derniers temps…
En revanche nous avons des candidats charismatiques: Marion, DE VILLIERS(2), ZEMMOUR, et les quelques souverainistes (comme ASSELINEAU etc… Action française et autres) qui font bandes à part mais ne récolteront jamais assez de voix pour faire ombrage au gamin. Il faut que ces personnages qui veulent ressusciter notre pays réfléchissent au delà de leur “amour propre” et se coagulent p. Il est temps de chercher des fonds pour la campagne: nous sombrons par la tyrannie des malignités lépreuses des multiples idéologies.