L'intervention de Jean Castex a confirmé ce que nous savions déjà et qui était annoncé urbi et orbi : les attestations de déplacement sont supprimées le 3 mai, et les enfants retournent à l'école lundi. Et pour le reste ? Des promesses, mais floues, et tout cela est tellement compliqué qu'on peine à y croire. Au fond, nous revenons à la situation du début du mois de mars, et rien de plus. Et pendant ce temps, la France se meurt d'ennui, de peur, et de solitude, à force de ne plus pouvoir exprimer sa pulsion de vie.
L’intervention de Jean Castex constitue une expérience politique (et peut-être spirituelle) tout à fait intéressante. Combien de temps un pays fondamentalement affectif, attaché aux liens, aux rituels, aux réflexes pour ainsi dire tribaux (la partie de pétanque sur la place du village, le verre entre amis au bar du coin le jeudi ou le vendredi soir, la promenade en ville le samedi après-midi pour faire du shopping) peut-il subsister sans se révolter quand son gouvernement le prive de tout ce qui fait son repère ordinaire ? Et combien de temps un peuple rituélique peut-il assister au grand remplacement de ses rites par une conférence de presse du jeudi où un instituteur de la IIIè République qui aurait mal appliqué le mode d’emploi de sa machine à remonter le temps et aurait fait un bond de cent cinquante ans en avant vient lui expliquer que le sel de la vie est désormais interdit ?
On demande à voir.
Les interventions de Castex ne font pas rêver
Le bonhomme Castex en lui-même n’y est pour rien, ou pas pour grand chose. Son métier consiste à doucher tous les espoirs et à rabattre les joies. On imagine bien qu’il préfèrerait annoncer des bonnes nouvelles. Mais il est payé pour faire le contraire. Sa mission principale est de réunir la presse pour expliquer à des journalistes lassés (mais obéissants) que ce serait moins bien si c’était pire, et qu’après tout, on ne s’en sort pas si mal. D’ici là, on ferme, on enferme, on renferme.
Les annonces de ce soir n’ont pas dérogé à la règle : on supprime les attestations, mais on garde le couvre-feu. Les enfants rentrent à l’école, mais les musées, les cinémas, les théâtres, les discothèques, restent fermés jusqu’à nouvel ordre. C’est tout juste si le Premier Ministre entrouvre une perspective pour la “mi-mai”, mais rien de sûr, ni de précis.
Bref, voilà un gouvernement commis d’office aux mauvaises nouvelles, celles qui ne nous font pas rêver et qui distillent une sorte de poison lent : celui de l’ennui, de la frustration, de la résignation, celui qui neutralise tout envie de vivre. Castex est le congélateur de notre pulsion vitale.
Les autres pays européens se déconfinent
D’autres pays ont fait d’autres choix, parfois contre la volonté première de leur gouvernement. Mais leur démocratie fonctionne mieux, et, dans ces pays-là, lorsque le gouvernement prend un position minoritaire… il est mis en minorité.
C’est le cas de la Suisse. Depuis le 15 février, les “milieux d’affaires” y insistent pour que les terrasses et les magasins rouvrent rapidement. Ils auront dû patienter six semaines de plus, mais, le 19 avril, les terrasses ont rouvert à Genève.
La Suisse n’est pourtant pas exemplaire en matière de vaccination. Mais la démocratie helvétique a mis dans la balance le discours de la “protection” et celui de la liberté et, avec un mois d’avance sur la France, la liberté y a triomphé. Mais l’Italie, le Luxembourg, même la Belgique, feront mieux que la France. Sans compter l’Espagne qui a gardé ses restaurants ouverts de longue date.
La France est en retard.
Quelle est l’incidence des terrasses sur l’épidémie ?
Ce débat est sans fin. Les enfermistes sont convaincus que le confinement est la solution essentielle contre l’épidémie. Il se trouve que, au Texas, le 11 mars, le gouverneur a aboli l’obligation du port du masque. Voici l’évolution de la mortalité au Texas depuis cette date :
Comme on le voit, la mortalité s’est effondrée depuis cette décision, prise avant la vaccination massive outre-Atlantique. Chacun en tirera les leçons qu’il voudra. Mais, une fois de plus, la question de l’efficacité des mesures prophylactiques prises en France est posée, comme Edouard Husson l’évoquait récemment dans nos colonnes.
Et pendant ce temps, non seulement la France s’ennuie dans son traumatisme collectif, mais elle décroche économiquement.
Macron, le resquilleur de l’Europe qui donne des leçons d’honnêteté…
Dans son discours de la Sorbonne, Macron a fustigé les “nationalistes” qui critiquent l’Europe, en profitant de ses bienfaits sans en vouloir payer le prix.
Discrètement, Macron annonce la transformation de l’Union en fédération
Macron s’est employé à créer une attente démesurée autour du discours qu’il a prononcé ce jeudi sur son ambition pour l’Europe. Ce moment devait relancer
Souveraineté alimentaire: le moulin à vent Macron
Je ne prends qu’un seul point dans le discours d’Emmanuel Macron mais il est tellement emblématique du vide qui se trouve au sommet de l’Etat:
Le Rwanda, cette guerre américaine par proxy contre la France qui n’a jamais dit son nom
Le génocide des Tutsis au Rwanda est une tragédie contemporaine, et même bien au-delà… Mais s’agissait-il d’une catastrophe imprévisible ? ou bien d’un plan machiavélique
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Les campus des grandes universités américaines sonnent le glas du néoconservatisme. Cela avait commencé comme une mobilisation bon enfant au mois d’octobre: les étudiants américains
Massacres à Gaza : comment l’immonde Le Monde mésinforme sur la situation
Dans le narratif néo-conservateur que le cartel français des médias subventionnés colporte scrupuleusement et servilement, Israël est le camp de bien et de la démocratie,
Castex, le ministre qui a un nom d’huile moteur, c’est un personnage qui se trouve au premier plan alors qu’il est au mieux celui balaye l’arrière scène.
Au sujet de Castex Audiard avait prévu les mots pour le décrire : “C’lui là, c’est un gabarit. Un exceptionnel. Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre étalon ! Y serait à Sèvres !”.
Vous avez dit la France ?
C’est quoi, c’est qui la France ?
Il n’y a plus de France et pour cause depuis 50 ans maintenant tout a été fait pour la faire couler et bientôt la rayer de la carte !
Et les culpabilité, les peurs instillées depuis 1945, tout cela parachevé par l’invasion migratoire, la colonisation “pacifique”, la violence quotidienne et depuis 2020 par la fameuse “crise du covid” (merci le pangolin !) nous amènent aux résultat et constat d’aujourd’hui !
Quand vous écrivez “la France se meurt d’ennui, de peur, et de solitude” moi je lis “les “français” sont morts de trouille et attendent lâchement la fin ! Et bientôt ils iront revoter pour les riches ou leurs valets ! MDR !!!
« Un peuple de moutons finit par être dirigé par un gouvernement de loups… et il ne faut pas s’en étonner. »
Vivement qu’on en finisse ! Vivement la déflagration finale !
Dieu reconnaîtra les siens ! Et malheurs aux vaincus !
D’accord avec ce qui est écrit, un autre dicton, les moutons ont peur du loup, mais c’est le berger qui les conduits à l’abbatoir.
Mensonges, manipulation, un an de résidence surveillée, d’entraves diverses et avariées des libertés publiques, et vous voudriez croire que cette clique de salopards allait renoncer à tout ça comme ça? Pas de traitement contre un coronavirus? chic! yaka faire un vaccin, dont acte, seul problème, le remède ne protège pas, ni avant, ni pendant, ni les autres après . Pas grave, yaka piquer et continuer les absurdités qui ne servent à rien d’un point de vue sanitaire . Et pendant ce temps là l’UE avance pas à pas vers le fédéralisme en contournant les traités qui laissent la santé sous la responsabilité des états . Un pas de plus vers l’UERSS, tout va bien ou presque, le calendrier avance,sans les peuples qu’il mène où il ne veulent pas aller, muselière et distanciation obligent . J’en arrive à me dire que le prix à payer pour sortir de cette nasse finira par être moins important quel qu’il soit que de se laisser enfermer dans cet enfer illibéral . Il faut que les nations reprennent leurs droits et que ce qui était, à l’origine, une bonne idée aujourd’hui pervertie, disparaisse et avec elle toute cette clique qui se croit au dessus de tout et de tous s’aperçoive qu’elle n’existe pas si nous ne voulons plus d’elle . C’est elle qui a besoin de nous pour vivre, pas nous, comme toute administration .