Le bitcoin a connu hier une séance mouvementée, qu is'inscrit dans une série négative depuis le mois de mai, où les cours baissent fortement. Il est même passé brièvement sous les 30.000$. Ce mouvement de repli, lancé par Elon Musk en début de semaine, qui a réclamé des bitcoins moins énergivores, s'est accéléré avec une décisions chinoise : l'interdiction des paiements en crypto-monnaies prise par une fédération bancaire sur le sol chinois. Ce resserrement brutal prépare le lancement du yuan numérique, qui sera contrôlé par la banque nationale chinoise. L'offensive mondiale contre les crypto-monnaies commence.
Le bitcoin connaît un mois de mai mouvementé, avec une baisse des cours proche de 40%, et une séance de mardi particulièrement chaotique, avec un bref passage sous les 30.000$. Ces montagnes russes devraient alimenter la réputation d’une monnaie particulièrement spéculative et risquée. Mais le phénomène est largement dû à la guerre que la Chine déclare aux crypto-monnaies concurrentes de son futur yuan numérique.
La Chine déclare la guerre au bitcoin
La fédération bancaire chinoise s’est fendue mardi d’un communiqué annonçant qu’elle interdisait désormais à ses adhérents de proposer des services libellés en bitcoins. Dans l’esprit des autorités chinoises, il s’agit évidemment de limiter la concurrence au futur yuan numérique.
On notera avec intérêt que cette annonce a repris des termes qu’on entend souvent dans la bouche de Christine Lagarde, preuve que la guerre déclarée au bitcoin occupe les esprits de toutes les banques centrales du monde :
Les cryptomonnaies “ne sont pas de vraies devises”, ont ainsi estimé mercredi plusieurs fédérations bancaires chinoises de référence, mettant en garde contre la “spéculation”.
On notera que les Chinois investissent essentiellement leurs bitcoins depuis des plate-formes étrangères, puisque l’achat du bitcoin est interdit depuis 2019, au nom de la lutte contre le banditisme et les trafics. Ce qui est interdit désormais, c’est aussi l’impatriement du bitcoin par des transactions bancaires sur le sol chinois.
Les banques centrales veulent contrôler les monnaies
Nous l’avons évoqué la semaine dernière à propos de l’euro numérique, les banques centrales sont de plus en plus allergiques aux crypto-monnaies, qui permettent d’effectuer des échanges sans contrôle des États. Pour y parvenir, les cryto-monnaies utilisent un système informatique décentralisé appelé la blockchain.
Ce n’est pas un si c’est un pays communiste qui soit le premier à agir contre ce système, en interdisant son usage sur son sol et en créant sa propre monnaie numérique “publique”. Mais la tentation totalitaire guette aussi en Occident, puisque la Banque Centrale Européenne cherche elle aussi à créer un euro numérique. Il est très probable que la Réserve fédérale crée un dollar numérique.
Rappelons que la Banque centrale européenne a consulté les Européens sur ce sujet cette année et a reçu plus de 8.000 réponses.
La liberté économique en danger
Toutes ces affaires ne sont pas que techniques. L’objectif final des banques centrales est de supprimer la monnaie-papier, et de mettre en circulation une monnaie numérique dont elle pourra contrôler toutes les utilisations grâce à un Big Data. Comme en Chine, il s’agit officiellement de lutter contre la fraude, et non de confisquer la liberté du commerce.
On voit bien comment ce prétexte “moral” dissimule une vaste reprise en main de la vie privée des individus, déjà décrites dans le Great Reset de Schwab.
Taxer les super-profits ? En voilà une bonne blague…
Face à l’effondrement en cours de nos finances publiques, à la recherche d’au moins 50 milliards € d’économies, beaucoup de Dr Folamour de l’équilibre budgétaire
De l’opium pour le peuple ? L’Allemagne interdit le charbon et autorise le cannabis ! par Ulrike Reisner
A Pâques, les choses changent à Berlin : alors que le gouvernement fédéral fait fermer 15 centrales à charbon, la légalisation du cannabis entre en
Un amendement du MoDem pour supprimer l’élection présidentielle au suffrage universel
Un amendement glissé dans un débat sur l’article 49-3: le député Erwan Balanant, du MoDem, a proposé de revenir à un collège électoral pour élire
Certains policiers sont-ils des flemmards qui viennent juste chercher un salaire ?
Certains milieux identitaires transforment les policiers en héros des temps modernes et soutiennent que toute critique contre les dysfonctionnements de la police au jour le
Attal conduit-il la France dans un scénario à la grecque ou à l’argentine ?
Hier, Attal a profité de l’absence de Macron et de quelques autres (en voyage au Brésil) pour parler dans le poste. Le Premier Ministre a
COVID : un journaliste du NYT accuse les scientifiques de “tromperie” sur la thèse de la fuite de laboratoire
Jusqu’à présent, il est impossible de confirmer définitivement l’origine du virus qui a provoqué la pandémie du Covid-19.Ancien journaliste du New York Times, Donald McNeil
Un article parfaitement démagogique. En quoi la lutte contre les cryptomonnaies dont le principal avantage est de pouvoir blanchir l’argent sale menace-t-il la liberté économique? Par ailleurs la maîtrise de la monnaie par les Etats fait partie de la souveraineté de ceux-ci au même titre que la Défense ou la justice.
Imagine-y-on un monde où chacun assurerait sa défense via des sociétés privées et opaque ou faisait rendre sa propre justice?
Vous vous égarez vraiment.
Libre à vous de ne pas être un adepte d’un monde libre, et de préférer la surveillance généralisée des transactions que la suppression du cash permettra. Mais vous pouvez peut-être vous dispenser d’être discourtois avec ceux qui ne partagent pas votre opinion.
Bonjour . Sans compter toutes les dérives possibles et imaginables que des systèmes centralisés pourraient permettre . L’homme étant ce qu’il est il est totalement illusoire de penser qu’il mérite une confiance aveugle . Donner la clé de la cave à des poivrots est rarement une bonne idée .
vous dites “Par ailleurs la maîtrise de la monnaie par les Etats fait partie de la souveraineté”: ce n’est plus aujourd’hui qu’une illusion. une oligarchie européenne, constituée d’hommes politiques( qui ne rend de compte à personne, surtout pas aux peuples ) a pris le pouvoir dans tous les domaines et en premier lieu dans le domaine monétaire :les banques centrales sont des outils au service d intérêts privés(banques privées)auxquelles cette oligarchie est inféodée.
Leur donner l’arme ultime du contrôle financier tout-technologique via une digital-coin c’est notre esclavage assuré.
“Le bitcoin cépasbien sauf si c’est le notre” diraient-elles
il y a quand même un peu de Ponzi dans le Bitcoin : les nouveaux investisseurs financent les anciens bon gré mal gré, in fine c’est un système de boursicotage spéculatif comme un autre avec yoyo.
La blockchain peu traiter probablement d’autres sujet mais dès qu’il s’agit d’argent . . . .
Cher Monsieur,
Je crois que… Oui ! On peut l’imaginer.
Et relativement facilement me concernant. Mais je comprends que cela ne puisse pas être le cas pour tout le monde.
Et puis je vous invite à vous renseigner, le “principal avantage” des cryptomonnaies n’est pas de “blanchir l’argent sale”. Ceci est argument ridicule des pro-souverainistes et autres étatistes patentés qui ne tient pas dès lors que l’on compare la masse des blanchiments via les monnaies fiat avec ceux ayant cours via les cryptomonnaies…
Il y a une proportion incomparablement plus grande de traffic dits illégaux qui s’opèrent via l’argent liquide “officiel” que par des cryptomonnaies qui sont par essence traçables car enregistrées à vie et infalsifiables dans une blockchain…
Et Éric a raison, vous n’êtes pas très courtois.
In fine il ne faut pas se faire beaucoup d’illusions sur la pérennité en tant que monnaie indépendante des cryptomonnaies. Les états, l’oligarchie en place dont bien sûr les banques centrales, attendent le moment opportun pour les vitrifier.
Et quand ça arrivera, mieux vaudra ne pas en détenir à mon humble avis.
C’était bien David Chaum qui avait donné le pouvoir des monnaies électroniques ecash digicash aux citoyens, les banques à l’époque l’ont acculé à y renoncer (menaces, chantages, pièges . . .)