Une décision rendue, le 29 novembre 2021, par un juge met un frein à l'obligation vaccinale des soignants américains voulue par l'administration Biden. Ce coup d’arrêt intervient alors que près d’un tiers des employés américains du secteur de la santé refusent toujours la vaccination.
1.Le dispositif gouvernemental pro-vaccinal de nouveau bloqué par la justice.
Dans le pays des libertés individuelles, l’obligation vaccinale et la version américaine du pass sanitaire provoquent un tollé dans le pays et notamment dans l’opposition républicaine.
Depuis début novembre, Joe Biden enchaine les déconvenues devant les juridictions, sur l’application du mandat de vaccin COVID-19 pour les grandes entreprises privées.
Même son principal allié, l’OSHA, l’a récemment « lâché », sentant le vent tourné.
A l’instar de la France, pour pouvoir continuer à travailler, les soignants américains doivent se faire injecter une première dose avant le 6 décembre, avec une piqûre de rappel d’ici le 4 janvier 2022.
Un juge de la cour fédérale du Missouri, Matthew Schelp, a rendu le 29 novembre une injonction préliminaire allant à l’encontre de ce dispositif.
Il estime que la décision de l’administration Biden est contraire à la notion traditionnelle de fédéralisme, qu’elle remet en cause l’autorité de son Etat, ainsi que les «décisions médicales personnelles de millions d’Américains».
De plus, pour le juge Schelp, le dispositif mis en place par le gouvernement aurait, préalablement, dû obtenir un accord du Congrès américain en raison du fort impact économique et politique de cette mesure.
Cette décision bloque, donc, l’application de l’obligation vaccinale des soignants dans pas moins de 10 états (le Missouri, le Nebraska, l’Arkansas, le Kansas, l’Iowa, le Wyoming, l’Alaska, les Dakota du Sud et du Nord et le New Hampshire).
2. 30% des soignants américains ne sont toujours pas vaccinés.
Selon l’analyse du CDC publiée dans l’American Journal of Infection Control, le 17 novembre, près d’un tiers des personnels soignants, donc, refusent de se faire vacciner contre la maladie SARS-CoV-2 ou COVID-19.
L’analyse a porté sur les données communiquées au département américain de la Santé et des Services sociaux (HHS) de 2 086 établissements à travers les États-Unis, impliquant plus de 3,3 millions d’employés.
Selon plusieurs enquêtes, les raisons principales de ce refus seraient liées à l’efficacité des injections, aux effets indésirables et à la vitesse de son développement.
« Les professionnels de la santé qui ne voulaient pas se faire vacciner ont souvent fait état d’une faible confiance dans les autorités de réglementation et le gouvernement », a déclaré l’analyse du CDC, citant des enquêtes.
Plus tôt ce mois-ci, plus d’une douzaine d’États américains ont poursuivi le président Joe Biden au sujet du mandat de vaccin COVID-19 de son administration pour les travailleurs de la santé, contestant sa légalité.
La date limite pour que les professionnels de la santé aux États-Unis se fassent vacciner contre le COVID-19 est le 4 janvier 2022. Il n’y a pas d’option de retrait des tests, contrairement au mandat des employeurs privés qui est actuellement bloqué par les tribunaux.
On rêverait qu’en France la justice soit en mesure de s’opposer à ce gé… cette obligation inique, et le fasse. Mais bientôt on aura même plus de cerveau pour rêver…
Ce produit nocif n’est pas un vaccin mais une injection génique expérimentale.
Et le 15 octobre dernier, le procureur général du Nebraska, après une enquête minutieuse, a imposé le droit aux traitements précoces dans cet état, notamment avec l’hydroxychloroquine et l’ivermectine.
https://www.francesoir.fr/politique-monde/nebraska-procureur-enquete-autorise-les-traitements-precoces
Là encore on rêve de juges aussi indépendants en France !
C’est une très bonne nouvelle. Et cela fait plaisir de voir qu’il existe encore des juges qui ne soient pas corrompus et qui soient capables de juger sur des faits et non selon le niveau de la pression médiatique