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« Chers amis, il y a toujours de la dentelle, des barrettes… Mais où sommes-nous ? Soixante ans après le concile ! », a interrogé le pape François devant des prêtres… https://t.co/xeVDMXHkQj
— isabelle de Gaulmyn (@idegaulmyn) June 9, 2022
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Edouard Husson est directeur de la rédaction. Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, agrégé et docteur en histoire, professeur des universités, ancien vice-chancelier des universités de Paris. Spécialiste de l'Allemagne.
© 2023 Le Courrier des Stratèges
Bergoglio est comme un vieux hippie sectaire qui ne tolère pas que la jeunesse catholique retrouve le sens du sacré que sa génération rebelle, voire nihiliste, avait cru avoir dépassé. Avec sa saillie dentellière Il vient encore de nous traiter de vieux cons.
Je propose Hans Kuhn aussi à l’atelier plumeau.
Quant à la Croix le canard des Chrétiens vasectomisės et heureux de l’être, il a tenté de m’appâter ces dernières semaines… les deux numéros arrivés partiront à la poubelle dans l’emballage avec lequel ils sont parvenus jusque chez moi.
Merci pour ce bulletin plein de justesse, d’à-propos et d’humour bienvenu.
Concernant René Girard et son regard sur le sacrifice de la messe, on se souvient qu’il figurait en tête de la liste des signataires d’un manifeste en faveur de la messe tridentine, publié en 2006. Si, pour lui, le sens de la liturgie, comme celui des Evangiles, est d’ordre spirituel, il semble devenu d’ordre social pour beaucoup de prêtres. Ceci peut effectivement être perçu par les fidèles comme un reniement de St-Pierre. A cet égard, on peut estimer que l’Eglise ne survivra à long terme qu’en se recentrant sur sa nature spirituelle. Il faudrait qu’elle abandonne enfin ses velléités politico-sociales qui remontent, dans une certaine mesure, à la rivalité mimétique entre la Papauté et l’Empire qu’évoquait Girard dans “Achever Clausewitz”. Le “peuple de Dieu” n’est pas de nature politique. “Rendez à César…” disait le Christ. Par ailleurs, qu’un jésuite comme François ait une tournure d’esprit politico-sociale est finalement peu surprenant. Même en astiquant quotidiennement l’autel céleste, ce n’est pas sûr qu’il parvienne à s’en défaire.