Une étude récente publiée sur le serveur de préimpressions bioRxiv indique que des chercheurs auraient mis au point un nouveau vaccin contre le Covid-19. Il est intéressant de constater que, dans la littérature médicale, on reconnaît implicitement l'échec des vaccins à ARNm mis précipitamment sur le marché sous la pression des gouvernements.
Pour justifier les injections Covid, les autorités sanitaires avancent systématiquement le fameux « rapport bénéfice-risque ». Big pharma et nos dirigeants ont toujours tenu à rassurer l’ensemble de la population que les avantages de la vaccination l’emportaient largement sur les risques. Pourtant les essais randomisés de Pfizer-BioNtech et Moderna se sont toujours concentrés sur l’analyse des effets indésirables à court terme comme le risque anaphylactique (réaction allergique pouvant entrainer la mort) sans se soucier des effets indésirables à long terme que provoqueraient ces injections transgéniques. Il semble en outre que les vaccins Covid actuels n’offrent pas de résistance efficace contre Omicron. Des études ont révélé que le niveau d’immunité offerts par les vaccins ARNm diminue rapidement après six mois. L’immunité vaccinale est moins forte que l’immunité naturelle.
Dans une étude récente publiée sur le serveur bioRxiv, des chercheurs ont conçu une nouvelle construction vaccinale contre le Covid-19. (Techniquement, elle utilise des peptides hybrides de la protéine S du SRAS-CoV-2 et de la protéine de la nucléocapside (N), qui confèrent une protection immunitaire par les lymphocytes T)
A propos de la nouvelle construction de vaccins
Des études ont révélé l’efficacité des vaccins à base de protéines S et N des souches originales de type sauvage du SRAS-CoV-2. Ils confèreraient une protection contre la forme grave de la maladie Covid-19. Cependant, des vaccins COVID-19 actualisés pourraient améliorer la réduction de la transmission de la variante du SRAS-CoV-2.
A cet effet, des chercheurs ont essayé de trouver une nouvelle méthode de construction vaccinale plus performante. Ils ont lancé une étude basée sur l’utilisation de la protéine S chimérique Delta-Omicron, des peptides N et des séquences épitopiques des lymphocytes T.
Les résultats de l’étude
Selon les chercheurs, il s’agit d’une mesure efficace qui pourrait générer une protection immunitaire efficace et de longue durée médiée par les lymphocytes T. Ils ont également déclaré qu’on pourrait se servir de cette approche à toute situation d’urgence. Elle permettrait d’ailleurs d’élaborer des vaccins pour lutter contre les épidémies non résolues comme le virus du Nil occidental, la dengue et la grippe.
Notons que les études scientifiques préliminaires publiées sur bioRxiv n’ont pas encore fait l’objet d’une évaluation par des pairs. Ainsi, les données qu’elles contiennent ne doivent pas être considérées comme des informations établies ou concluantes. Mais il paraît important d’en parler en plein débat sur le retour possible du passe vaccinal. La recherche et la fabrication des traitements, si elles sont faites dans les règles de l’art, avancent lentement. Ce que nous disent ces travaux, c’est que l’on a mis sur le marché de manière précipitée des produits qui n’étaient pas éprouvés. Et qu’il va falloir encore de longues années aux chercheurs pour mettre au point des vaccins efficaces contre le COVID 19 et sans effets secondaires sur les patients.
Combien de temps avant de voir l’éléphant dans le couloir: ces produits ne sont pas des vaccins, cela n’a jamais été dans l’intention de ceux qui les ont produits et promus de protéger les populations.
Sinon pourquoi, alors qu’ils ne peuvent ignorer les conséquences, visibles maintenant sur les chiffres de mortalité générale, pourquoi continuent-ils, sinon parce que ces effets correspondent à un objectif recherché?
Pourquoi les politiciens s’exemptent-ils de la fameuse injection qu’ils veulent imposer à toute la population? (Il n’y a pas que les déclarations de Jean Lassalle pour le dire).
Un type comme Bill Gates qui ne cache pas, et ce depuis des années, son obsession de la surpopulation mondiale, promeut des injections à toute la population, et il faudrait le croire?
Et il n’est pas le seul…
C’est une injection génique expérimentale nouvelle, et pas un vaccin SVP , Covid 19 ou Covid 22 ?
Oui, je sais, on a récemment changé la définition de “vaccin” pour que ces IGE soient officiellement appelable “vaccins”
ça commence à fatiguer les neurones cette foire aux vaccins !
Le vaccin anti-covid de Valneva, mal-aimé des autorités ?
Par Peter Bannister – Publié le 18 juin 2022
Dans le paysage vaccinal européen, le VLA2001 de la société franco-autrichienne Valneva ressemble de plus en plus au vaccin dont tout le monde parle mais qui pourrait ne jamais voir le jour dans l’Union Européenne. Pourtant, en tant que vaccin “classique” inactivé à virus entier, il s’agit d’un produit unique en Europe (quoique semblable aux vaccins chinois Sinovac et Sinopharm). Son profil intéresse surtout ceux qui restent réticents par rapport aux vaccins à ARN messager pour diverses raisons. Pourtant, si on a prédit en novembre 2021 que “cela va partir comme des petits pains”, Valneva serait actuellement sur le point de jeter l’éponge au niveau de l’UE pour deux raisons : la menace de résiliation de son contrat signé avec la Commission Européenne en novembre 2021 (pour 60 millions de doses) ainsi qu’une demande internationale largement inférieure à celle espérée.
Il faudrait souligner que la menace de Bruxelles de rompre avec Valneva représente une deuxième grosse déception pour la biotech nantaise, venant après des problèmes analogues au Royaume-Uni en 2021. Londres avait pourtant donné de l’espoir à Valneva en signant un contrat en janvier 2021 pour 100 millions de doses du VLA2001 (valeur 1,4 milliards d’euros), finançant les essais cliniques et mettant sur pied une unité de production en Écosse. Le contraste entre cet engouement britannique et la relative indifférence de la France envers Valneva a par ailleurs suscité de vives réactions dans l’Hexagone, la présidente de la région Pays-de-la-Loire Christelle Morançais critiquant le manque de soutien de la part du gouvernement français, parlant d’un “terrible sentiment de gâchis et d’incompréhension qui domine face à cet échec français et européen”. L’enthousiasme de Londres a cependant été de courte durée : le 13 septembre 2021, Valneva reçoit du gouvernement britannique un avis de résiliation de l’accord. Le ministre de la santé Sajid Javid explique au parlement qu’il était “clair pour nous que le vaccin en question développé par l’entreprise n’obtiendrait pas l’approbation” des régulateurs britanniques. Les actions de Valneva ont chuté en bourse de 42% suite à l’intervention de Javid, provoquant des protestations de la part des scientifiques impliqués dans les essais cliniques, affirmant que les résultats n’étaient pas encore connus et que le gouvernement n’avait donc aucune raison de se prononcer au sujet d’une éventuelle homologation du vaccin. Javid a ensuite modéré ses propos en offrant une rectification officielle, mais le contrat avec Valneva n’a pas été rétabli. Cette décision a été qualifiée d’inexplicable par Dame Kate Bingham, ancienne responsable pour la vaccination au R.-U., qui a souligné le potentiel du VLA2001 à combattre les variants, les vaccins à virus entier offrant une immunité plus large que ceux visant uniquement la protéine spike.
Publiés en novembre 2021, les résultats des essais du VLA2001 démontrent une efficacité contre le SARS-CoV2 supérieure à celle du vaccin d’AstraZeneca ; en avril 2022 Valneva obtient finalement l’autorisation pour la vaccination au R.-U. de personnes âgées d’entre 18 et 50 ans, mais dans la pratique, suite à la résiliation du contrat avec Londres, le vaccin reste très peu disponible, malgré un investissement supplémentaire de £20 millions de Scottish Enterprise pour le développement de l’usine de Valneva. Côté européen, un contrat a été approuvé le 10 novembre 2021 pour l’achat par les états membres de l’UE de 27 millions de doses du VLA2001 en 2022 ainsi que jusqu’à 33 millions en 2023, avec début des livraisons en avril 2022. Le contrat dépend pourtant de l’approbation du vaccin par l’agence européenne des médicaments (EMA). Son comité des médicaments à usage humain (CHMP) démarre l’évaluation en décembre 2021, mais décide de poser des questions supplémentaires (dont on ne connaît pas les détails) à Valneva à deux reprises, ce qui retarde le processus. La biotech soumet ses réponses le 2 mai, mais deux semaines plus tard, la Commission Européenne informe Valneva que la société a 30 jours pour obtenir une autorisation de mise sur le marché ou pour proposer un plan de remédiation, sinon son contrat sera résilié. Valneva espère encore recevoir une opinion positive du CHMP dans la semaine du 21 juin, mais son directeur général Franck Grimaud a annoncé le 10 juin que le volume des commandes des états membres de l’UE pourrait être insuffisant en tout cas pour garantir la viabilité économique du vaccin.
Comment expliquer les déboires de Valneva, dont le vaccin, un peu comme celui de Novavax, arrive sur un marché déjà saturé ? Même si le VLA2001 est désormais approuvé au R.-U., il semble évident que la société franco-autrichienne continue à faire les frais de la résiliation de son contrat avec le gouvernement britannique en septembre 2021. Ses partisans peinent également à comprendre le retard actuel de l’EMA (qui a pourtant évalué d’autres produits en accéléré) concernant un vaccin qui ressemble aux vaccins chinois déjà approuvés en juin/juillet 2021 par l’OMS. Tout comme le manque apparent d’intérêt des autorités françaises pour le laboratoire de Saint-Herbain.