L’entreprise Bonduelle aurait-elle négligé le dernier versement de sa cotisation à telle ou telle association philanthropique assurant la tranquillité des acteurs économiques dans l’Empire du bien ? C’est ce qu’on finirait par soupçonner au vu de l’avalanche d’ennuis qui s’abat sur ce groupe.
Ayant (en toute légalité du point de vue français) poursuivi ses activités en Russie, Bonduelle s’y serait « rendu coupable » d’envoyer, entre autres nécessiteux, aussi quelques colis alimentaires à des soldats russes (dont l’ordinaire n’a pas l’air bien folichon). Stéphane Kenech, journaliste à l’abri du chômage (grâce notamment à Arte et autres médias de grand chemin abondamment financés par nos impôts) et délateur à ses heures perdues, a donc balancé Bonduelle sur Twitter : dans l’esprit de la Macronie, on ne fera jamais assez de mal à l’économie française.
Du coup, la filiale ukrainienne du groupe se retrouve elle aussi dans le collimateur de « l’agence ukrainienne anticorruption » (sic).
Bonduelle plaide coupable : c’est vrai, l’humanité cherche à survivre
Il va de soi que Bonduelle, loin de se rebiffer, accepte la punition tête baissée, en niant même la réalité d’activités caritatives pourtant parfaitement légales.
Ils se sentent même obligés de justifier leur décision de ne pas quitter la Russie : « notre mission d’entreprise c’est nourrir les populations ». Ce qui est d’ailleurs vrai des populations de France comme de celle de Russie ou d’Ukraine – de France, ou William Saurin risque pourtant d’avoir à fermer des sites faute de pouvoir acquitter les factures d’énergie.
Bonne occasion de se souvenir que, du point de vue de la philanthropie davosienne et des donneurs d’ordre de la presse qui fait vivre les si nombreux Stéphane Kenech de ce bas monde, carnivores ou amateurs de conserves Bonduelle, que le viol de la candide Ukraine figure ou non au nombre de nos passe-temps, nous sommes tous des soldats russes : toute calorie produite pour la survie d’un « mangeur inutile » (Bill Gates) est une calorie volée à la déesse Gaïa et à ses chers dauphins, avec l’intention perverse de faire pleurer sainte Greta et d’attrister Santa Klaus Schwab.
Arrêter les conserveries alimentaires françaises vise directement les vieillards qui sont les principaux consommateurs d’aliments en boîte de conserve. But parfaitement compatible avec l’extermination des bouches inutiles dans la grande bascule macroniste.
Notons que par décision du président et sans vote du parlement, cette grande bascule est produite par la fin de l’abondance.
C’est le gros fayot jaloux des petits-pois.
Très bonne boite Bonduelle.
Ben tiens, demain, j’en reprendrai 3 boites pour reconstituer mon stock .
En cette saison, Bonduelle en conserve, vaut largement made in Marocco en frais.