Il n’aura pas échappé à Thierry Breton, commissaire à l’industrie de l’Eurosoviet, que le capitalisme nord-américain courtise effrontément les industries européennes précarisées par le suicide énergétique organisé par sa propre Commission.
Mais que tout le monde se rassure : le commissaire Breton passe à la contre-attaque. En suggérant la nationalisation des joyaux industriels bradés à l’Amérique par son complice Macron ? Non. En achetant un peu de ce gaz russe que l’Ukraine « violée » laisse malgré tout passer (moyenne le paiement de généreux droits de passage par le violeur) à travers son territoire ? Que nenni.
Thierry Breton mijote au contraire un Clean Tech Act, c’est-à-dire une nouvelle couche de Green Deal, qui pourra être plus ou moins efficace dans l’extermination des PME européennes incapables de suivre la surenchère réglementaire, mais permettra surtout, n’en doutons point, de canaliser une nouvelle ration de pognon de dingue vers ce que Breton appelle « nos champions européens » – comprendre : les multinationales appartenant aux oligarques qu’il va rejoindre dans quelques jours à Davos. C’est son cadeau de Noël – à nos frais.
Offensive vert-cadavre de Breton « contre l’Amérique » : devine qui paye ?
A l’appui de sa proposition, Breton évoque d’ailleurs des mesures similaires (l’IRA) prises par la ploutocratie de Washington au bénéfice de ses « champions » à elle. Comme quoi, dans un Occident unifié par le socialisme davosien, on voit que la concurrence continue à fonctionner – malheureusement, dans un seul domaine : le ruissellement ascendant de l’argent public. Du coup, on en finirait presque par se demander si les États-Unis, d’intelligence avec le très belliqueux, mais aussi très davosien, V. Poutine, ne nous rendent pas un peu service en cherchant à kidnapper ces princesses de l’État-providence, qui ne semblent réussir à prospérer que moyennant l’application d’un carcan réglementaire et d’une perfusion massive d’argent public. Tant qu’à détruire l’Europe, on pourrait pour une fois, n’en déplaise à Schwab, commencer par un autre bout que la classe moyenne contribuable
Quel enfoiré ce Thierry Breton de mes 2.
Tel qu’il est écrit, le titre de cet article n’a aucun sens. C’est à s’arracher les cheveux!