La livraison de 14 chars allemands à l’Ukraine est annoncée comme un tournant majeur par la presse internationale, qui y voit le prélude à un envoi de chars lourds américains et de nombreux autres moyens blindés qui devraient permettre à Kiev de reprendre l’initiative. D’un point de vue stratégique, cependant, un tel scénario est loin d’être acquis.
Nous y voilà. Sonnez buccins et trompettes, la cavalerie arrive, l’Occident envoie ses chars en Ukraine. C’est à peu près le ton triomphaliste des médias occidentaux et des réseaux sociaux leur servant de caisse de résonance aujourd’hui. Y a-t-il, pourtant, de quoi s’exalter ? D’un point de vue politique et symbolique, peut-être.
Symboliquement, parce qu’en annonçant l’envoi de 14 Léopard-2 en Ukraine, l’Allemagne donne le feu vert pour l’envoi de dizaines d’autres blindés de ce type, actuellement en service dans de nombreuses armées en Europe. L’Ukraine reçoit un signal fort : « Vous n’êtes pas seuls. »
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