Les tanks occidentaux transitionnant vers le vert, c’est désormais aux chiens de manifester l’héroïsme du « camp ukrainien » : si le ridicule tuait, les Russes n’auraient plus besoin d’obus. C’est d’abord la presse roumaine qui a illuminé notre journée du vendredi en racontant l’épopée de Basile, ce chien soldat-ukrainien « qui a préféré se sectionner une jambe avec les dents plutôt que de laisser les Russes le faire prisonnier ». Gide (qui connaissait bien son sujet) aurait affirmé que les chiens et les soldats sont naturellement homosexuels. L’héroïque Basile, en tout état de cause, a préféré l’auto-amputation à tout compromis avec « le régime homophobe » de Vladimir Poutine.
À moins que Basile n’ait, en outre, une sensibilité écologique à fleur de peau et regarde régulièrement BFM TV. Auquel cas son héroïsme au service du « camp des démocraties » a pu s’alimenter à d’autres sources encore.
Tanks neutres des Khmers verts, et leurs chiens de guerre médiatique
Car pendant ce temps, dans notre douce France devenue une Corée du Nord mentale, l’un des Gamelins de plateau de BFM TV nous apprenait (vidéo sur mon fil Telegram) que les tanks de l’OTAN, quoiqu’on ne sache toujours pas très bien qui va les conduire dans le Donbass, sont les plus efficaces… contre le réchauffement climatique : ils fonctionnent aussi à l’éthanol !
Et le Gamelin, blindé contre le ridicule, d’affirmer dans la foulée qu’il faudra tôt ou tard « dresser le bilan carbone de cette guerre » – le seul, en effet, qui pourrait déboucher sur un résultat positif en contrepartie du pognon de dingue qu’elle nous coûte. En effet, quand bien même le rôle du dioxyde de carbone dans les phénomènes climatiques resterait une hypothèse hasardeuse, c’est tout de même plus facile à vendre aux derniers zombies connectés à la propagande de guerre occidentale que la mise sous perfusion ruineuse et à court terme du régime moribond de Volodymyr Zelensky – qui coûte un bras, ou plutôt une jambe, et pas seulement à l’héroïque chien Basile.
A chaque fois, on se dit qu’on a touché le fond… mais non, ils creusent encore!