Il y a encore un an, Stéphane Bern déclarait aimer Brigitte Macron « comme on aime une amie ». Mais ça, c’était avant. À l’époque, Bern se répandait en propos dithyrambiques sur l’idole Macron, « si jeune », donc désirable – tout en affirmant bien fort (service public oblige !) « ne pas faire de politique ».
Et Bern avait d’ailleurs parfaitement raison : s’il est vrai que la jeunesse, qui ne rend désirable que les femmes (et certains hommes aux goûts plutôt féminins), n’est pas une catégorie du politique, de toute façon, l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel « en même temps » Macron marque en France l’abolition dudit politique – phénomène superfétatoire dans un état non-souverain. C’est pourquoi je parle régulièrement du « Mari de Brigitte », exactement comme Gala, pour faire référence à Bern, parle du « compagnon de Yori Bailleres » : il est d’usage de désigner les objets (sexuels ou autres) par le nom de leurs consommateurs attitrés.
Brigitte Macron – Stéphane Bern : ils se sont tant aimés
Mais les neiges d’antan semblent avoir beaucoup fondu depuis lors, et Stéphane Bern se croit désormais obligé de préciser que Brigitte « n’est peut-être pas la personne que je vais appeler à trois heures du matin si je sens que mon cœur est en train de cesser de battre ».
Compte tenu du rôle de son mari dans la généralisation à l’espèce humaine de certaines pratiques de la médecine vétérinaire qui se trouvent coïncider dans le temps (de façon, bien entendu, purement fortuite) avec une recrudescence sans précédent des accidents cardio-vasculaires, on peut comprendre que, dans un tel cas, même Bern préfère finalement appeler le professeur Raoult où le bon docteur Péronne. Ça a l’air moins dangereux.
Après avoir, il y a un mois, remarqué de premiers signes de lâchage d’Emmanuel par une presse spécialement subventionnée pour faire semblant de le prendre pour un homme politique, ce qu’on constate à présent, c’est que même la bonne société semble se détourner du couple Trogneux – c’est-à-dire essentiellement de Brigitte, dont le petit clerc de chez Rothschild n’a jamais été qu’un accessoire.
Un accessoire pour Brigitte ! Quel coquin ! Moi je lui ai trouvé un surnom à notre Manu national : le plug…
Bern est à l’histoire contemporaine ce que les cocottes du XIXème se voyaient en courtisanes dans l’ancien régime. Les temps changent, pas la comédie !
Les dites cocottes maîtrisaient-elles aussi bien la langue française?
Je suis loin d’être “fan” de Bern, mais dans le PAF actuel il a un côté exception qui confirme la règle, à savoir l’abandon du souci de l’expression claire et pertinente servie par une élocution impeccable.
Qu’il ait espéré servir la cause du patrimoine en étant proche du sommet de l’état ne fait que révéler qu’il n’a pas bien compris que la réalité du pouvoir -et donc les cordons de la bourse- est ailleurs.
A titre personnel, vous savez, Bern m’est aussi plus sympathique (avec son bon français et sa culture classique) qu’Hanouna. Tout simplement parce que je suis un petit-bourgeois intello surformé qui kiffe le Maréchal de Retz et sait accorder vins et fromages. Simplement, en assumant la charge de la présente tribune d’opinion, je me suis implicitement engagé à produire un commentaire qui ait aussi du sens pour ceux qui font des fôtes d’aurtaugrâfe et boivent (horribili dictu) du coca avec leur camembert.
@ Buhl Verte
J’ajouterais “and plaie! “