Tout comme la « journée de la femme » suit la « journée de mobilisation », le débat (de justice sociale) sur les retraites se transforme peu à peu en débat mystique sur la nature essentiellement pernicieuse de tel ou tel sexe (pardon : genre !). Devinez lequel.
L’ordre de marche avait été donné depuis l’intérieur de la Macronie, lorsque Dussopt – encore « ennemi » de Macron à Bercy – avait chialé sa race sur « sa mère ouvrière » : alors même que les femmes, travaillant et produisant en moyenne moins que les hommes, vivent plus longtemps, c’est leur « cause » qui (via la « pénibilité ») doit sortir gagnante d’un débat qui était censé porter sur une question civique (donc par définition asexuée – tout comme elle ne tient pas davantage compte des aspects raciaux).
C’est aussi la consigne psychédélique qu’envoie Macron en relançant très opportunément le culte de Sainte Gisèle Halimi, dont la progéniture – expertologique par droit du sang – est consultée par les médias sur la « question des retraites ».
Qui va couvrir la retraite de la femme blanche ?
Et, comme – en dépit de la gabegie ukrainienne – il reste encore du pognon de dingue à claquer, la Banque de France a réussi à investir dans les services, tout aussi expertologiques, d’une économiste venant nous expliquer que « les femmes ont des modes de vie moins émetteurs de gaz à effet de serre que les hommes, mais elles sont davantage victimes des dérèglements climatiques ». En cause, notamment, l’usage des automobiles – tant il est connu que jamais une femme ne se laisserait conduire par un homme !
Abstraction faite de l’hypothèse (fragile) du réchauffement anthropique, s’il faut à tout prix remplacer le social par l’écologique, faisons donc un peu d’écologie de l’espèce : dans l’Education nationale, une enquête SNPDEN-UNSA s’inquiète des « atteintes à la laïcité » – traduit de la novlangue gauchiste : des progrès de l’Islam, religion en recul proportionnel, mais qui se trouve être la religion de la plupart des immigrés récents, sans lesquels le bilan démographique de la France serait négatif. Pourquoi ? Parce que la femme blanche a décidé de remplacer la perpétuation de l’espèce par « la revendication des droits ». Du moment qu’on verse bien des allocations familiales – à quand, donc, la retraite à 70 ans pour les ventres inutiles ?
https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/retraites-la-banque-de-france-veut-sauver-son-regime-par-capitalisation-1166375
Lutter contre le patriarcat tout en vivant à ses crochets pour s’assurer de confortables rentes avec des combats imaginaires. Les bourgeoises parisiennes doivent se faire chier.
Amen !
Pourtant ce n’est pas faute d’être entrées de plein fouet dans la compétition sexuelle ces 40 dernières années …
Avec Gabi Attal pour les amuser, tu parles que c’est pas tous les soirs la fête du slip…
Les femmes moins émettrices de gaz à effet de serre: péteraient elles moins que les hommes? Sandrine répond nous!-
Intéressant comme question ! Les humains sont des mammifères qui tendent, au cours de leur évolution, à se rapprocher des animaux végétariens puisque tous les humains sont, depuis des millénaires, dépourvus de canines qu’ils ont perdues au fil de cette évolution. L’humain a donc un profil naturellement végétarien. Or, nous savons que les vaches pètent. Il est possible et même quasi certain que ce phénomène est lié au fait que les vaches sont des ruminants. Est-ce que tous les animaux végétariens ruminent ? Il semblerait en effet, et là, j’en viens à votre question, que le fait de ruminer soit lié à la fabrication du gaz, méthane. Ce qui fait que nos vaches pètent et relâchent dans le même temps du gaz à effet de serre, méthane, aux effets dévastateurs bien pires que le CO2. Bien sûr, comme nous le savons, car nous avons des tas d’exemples, et même très humoristiques dans nos films 100% français, avec nos acteurs les plus drôles, les humains sont péteurs. Maintenant, de la proportion de ceux qui auraient tendance à péter davantage que les autres, cela dépend très certainement de leur régime alimentaire. Il va sans dire que plus de femmes ont tendance à un régime végétarien, il est donc probable qu’elles pètent plus que les hommes, et qu’elles comptent parmi les acteurs responsables de l’émission des gaz à effet de serre, comme le méthane. En effet, les femmes, pour une cause d’entretien de leur ligne ou des questions purement écologiques, ou de santé tout simplement, sont de grands amateurs de salades comme nous savons. Je suis moi-même une femme, je suis donc bien placée pour le savoir. Il paraîtra donc évident que parmi les péteurs, les femmes arrivent donc en tête.
Désolée. Je ne suis pas Sandrine. J’ai voulu répondre à votre question avec le plus grand sérieux. Il y faudrait des statistiques. Mais hélas, nous ne les avons pas sur ce sujet qui est quand même central dans la lutte contre le réchauffement climatique. Alors, je livre tout simplement une hypothèse, vous en ferez ce que vous voudrez, mais bon, des femmes partent très souvent en guerre contre les uns et les autres, les unes aussi, quand elles ne leur conviennent pas, il serait juste de porter cette question, très sérieusement devant des spécialistes qui pourraient scientifiquement et en toute indépendance, trancher sur cette question. A charge donc alors aux femmes de compenser fort justement leurs émissions de gaz à effet de serre, du méthane en plus! Ce qui en coupera le sifflet à plus d’une. A soumettre…
Et surtout effectuer des mesures au sonomètre afin de s’assurer que le bruit reste acceptable, sinon il faut débattre très vite d’une interdiction pure et simple de péter.
Honni soit qui mâle y pense!