La faillite de SVB, que nous avons évoquée ce matin, n’en est qu’aux premières heures de son effet de blast. Pour l’instant, il est beaucoup trop tôt pour dérouler la liste des secteurs qui seront impactés par cet événement funeste, même si nous avons ce matin énuméré trois zones de risque privilégiées. Les informations commencent à arriver au compte-gouttes. Selon toute vraisemblance, c’est le secteur des crypto-monnaies qui sera touché en premier, mais l’effet de souffle s’étendra progressivement. Certains investisseurs pourraient également avoir perdu pas mal de billes. Ne manquez pas notre suivi en temps réel de la situation.
Nous avons expliqué ce matin dans quelles conditions la SVB, la Silicon Valley Bank, était tombée : d’abord victime de la remontée des taux et de la fin des subventions “COVID” aux USA, puis victime d’un “bank run” une fois ses difficultés connues. La banque comptait près de 200 milliards $ de dépôts lorsqu’elle a fait faillite, essentiellement la trésorerie de start-up de la Silicon Valley, qui est désormais partie en fumée.
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Ça va faire une bonne purge de l’économie financière. Resteront les actifs réels.
N’étant pas un spécialiste, j’ai du mal à comprendre le lien entre ce bank run et l’impact sur une crypto comme le bitcoin ?
SVB est une banque sur le secteur de la tech, les cryptos sont reliés au cours du nasdaq.
Le Système de Reserve Fédérale a justement été créé par l’ensemble des banques avec pour premier objectif de faire face aux paniques bancaires et secourir les banques victimes de bank run en étant prêteur en dernier ressort, et par extension faire face à toute crise financière. Il est le principal régulateur de la masse monétaire et du taux d’intérêt par achat et vente de bons du trésor.
Toutes les opérations de banque sont interdites en cryptos monnaies. Les crypto monnaies ne sont que transférables ou convertibles par un marché de change.
“Les crypto monnaies ne sont que transférables ou convertibles par un marché de change.” Non, pas tout a fait. Les cryptos sont, par principe (mais il y a beaucoup d’exception, dont par ex: ETH) decentralisees et P2P (peer to peer, autrement dit d’usager a usager).
Si il existe de nombreuses plateformes de marche de cryptos (trading), il est tout a fait possible (et c’est d’ailleurs l’esprit de la crypto), d’en procurer ou de s’en procurer sans intermediaire, de vous a moi, par exemple.
Certains services centralises proposent des services apparentes a des services financiers pour les cryptos, comme des prets adosses a de la crypto, des placements, des futures, bref, c’est un peu le far west, mais par ce jeu, les services centralises s’exposent a l’obligation du respect des lois sur les produits financiers.
Oui @Francois, le cours de mes ₿ a fléchi début mars. Bientôt le moment d’acheter.
SVB banque des Start-Up. Notre Start-Up Nation risque fort de se trouver mal avec ce coup là.
Comme quoi créer artificiellement ou politiquement des pénuries pour punir un important fournisseur ne peut que se retourner contre les initiateurs. La cupidité a fait le reste en créant de l’inflation pour conserver les marges. Biden, Von der Leyen, Macron, etc. et leurs sbires sont des bandits pervers et leur incompétence, leur inculture sont profondes. Pendant ce temps les BRICKS s’organisent au dépens de l’occident arrogant.
Encore un coup des russes. En tout cas les US dégringolent sévère ????
Le prix de l’encre, et du papier à monnaie de singe va flamber…
les imprimeurs vont avoir du boulot sur la planche a billet…
Depuis le 18ème & la révolution « on » n’a pas appris grand chose sur la volatilité précaire des écrits et jeux de bourses …. « Il y a 300 ans, en janvier 1720, un certain John Law de Lauriston, était nommé contrôleur général des Finances de France. Alors que les caisses du royaume sont vides et que la dette publique atteint des sommets, le régent Philippe d’Orléans, successeur de Louis XIV, confiait à ce théoricien de l’économie, amateur de jeux d’argent, la création d’une banque qui fera tourner la planche à billets et les têtes des spéculateurs de la rue Quincampoix. Une aventure économique inédite et fulgurante qui se solda par le premier krach boursier de l’histoire. ». La suite sur https://www.radiofrance.fr/franceculture/john-law-l-aventure-des-finances-1051333. À croire que ces faillites servent quelques intérêts ????.
Les pionniers du capital risques, étaient donc à fond dans le virtuel et la crypto, pour leurs réserves, surtout pas avec des valeurs sûres si je comprend bien. Ils marchent sur la tête à la Silicon Valley si je comprends bien depuis que les wokes sont au pouvoirs. Aller une petite pride pour arroser tout ça. Les Madofs se sont aussi probablement multipliés, il était tellement sympa.