Nous avons été les premiers à “crier au loup” ce week-end après la débâcle de la Silicon Valley Bank, soulignant qu’il s’agissant du début d’une crise obligataire dont les raisons sont structurellement liées à la remontée de l’inflation, et des taux directeurs des banques centrales. Alors que le cartel de la presse subventionnée reléguait cette information au second plan, quand les journaux télévisés l’ignorait purement et simplement, nous avons fait le choix de la traiter de façon prioritaire, notamment parce que nous vous avions mis en garde il y a plusieurs semaines déjà sur les conséquences de la remontée des taux. Aujourd’hui, c’est le PDG du célèbre fonds Black Rock qui relaie notre analyse… auprès de ses clients en les mettant en garde contre le risque systémique que les faillites bancaires font courir aux économies mondiales et aux épargnants.
Donc, à tous les gogos qui, depuis ce week-end, répètent en boucle que la faillite de SVB aux Etats-Unis n’est pas systémique et qui, comme l’incompétent Bruno Le Maire, ont affirmé qu’elle n’aurait aucune répercussion en Europe, à tous ceux qui nous ont accusé de catastrophisme (alors même que la Banque d’Angleterre s’activait pour éviter le pire), Larry Fink, patron de Black Rock est venu aujourd’hui apporter un fameux tâcle en confirmant les analyses du Courrier !
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Il me semble que le choix final entre la peste et le choléra est le protocole habituel des humanistes et bienfaiteurs de l’humanité et de l’économie pour orienter le bétail vers la destination finale.
Comme l’aveuglement idéologique et partisan est le vecteur politique, la cupidité en est le vecteur économique et monétaire du capitalisme de connivence bénéficiaire. C’est ainsi que les hommes vivent.
Est-ce que l’attitude de la Saudi National Bank ne serait pas un envoi d’ascenseur, une sorte de caution de loyauté envers les BRICS ? Au moment où certains pays du Moyen-Orient reluquent vers la Chine et les BRICS, on peut se demander si ce n’est pas une invitation de la Chine par l’Arabie Saoudite à se servir. Pour la SNB, ne pas venir au secours du CS dans lequel ils sont investis fortement, me semble fortement relever d’arrière-pensées geopolitiques, somme toute tout à fait opportunes dans le jeu actuel de minage de la domination américaine par les pays non-occidentaux.