Nième bluff de Musk : de quoi l’IA est-elle le nom ? par Modeste Schwartz

Elon Musk tire la sonnette d’alarme : arrêtons l’IA tant qu’il est encore temps !

A vrai dire, le bavardage journalistique n’a jamais si bien supporté que ça qu’il existe des malheurs mal médiatisés / médiatisables, et qu’ils font partie intégrante de la condition humaine. Déjà du temps de ma jeunesse, quand un asocial un peu flippé (comme moi) se supprimait ni vu ni connu (ce que – N.B. – je n’ai aucune intention de faire), les baveux mettaient en cause « la pornographie » – pourtant au moins aussi ancienne que le Satyricon de Pétrone.

Entre temps, en plus, pratiquement toutes les psychopathologies (dysphorie de genre, « éco-anxiété » etc.) sont devenues des « identités » – presque des convictions politico-religieuses. Ainsi, quand un éco-anxieux belge se suicide après avoir chatté pendant 6 semaines avec une « Intelligence Artificielle » affublée d’un prénom féminin, il est pratiquement obligatoire d’y voir un signe des temps.

D’autant plus que, sur ces entrefaites, Elon Musk, champion du monde du buzz rentabilisable en bourse, nous joue sa propre crise d’anxiété, en lançant un appel en faveur d’un moratoire sur la recherche, « trop dangereuse pour l’humanité » en matière d’IA.

Et si on arrêtait plutôt la Stupidité Artificielle ?

Alors, au risque de choquer les technolâtres et autres anxieux parmi mes lecteurs, je vais vous le dire franchement : l’IA, moi, je « lis » ça à travers le filtre de mon aspirateur. Je suis en effet détenteur d’un aspirateur – d’occasion, mais aspirant très bien –, dont l’interrupteur, parfois, se dérègle : plus moyen de l’éteindre. Auquel cas, au lieu de me lancer dans une crise d’éco-anxiété et de me mettre à lui donner des prénoms féminins, j’ai pour habitude de retirer son câble d’alimentation de la prise murale. Et hop : finie, l’apocalypse !

Or, au risque de déposséder à la loyale les futurologues de l’école Harari-Musk, la sociologie a parfaitement identifié les causes de la « pandémie » de suicides qui ravage actuellement l’Occident : la « solitude » (nom de code du féminisme), la « crise » et les « épidémies » (en bon français : le Great Reset). Rien à voir, donc, avec l’IA – et bien plus avec la rencontre d’une perversité oligarchique hors du commun et de cette stupidité artificielle dont nous autres souffrons (sous le nom de progressisme).