Lorsque je suis devenu responsable du SNOMAC (Syndicat National des Officiers Mécaniciens de l’Aviation Civile) au niveau national, un de mes prédécesseurs m’avait glissé dans l’oreille qu’ il était arrivé que certains dirigeants d’Air France justifient de mauvais résultats financiers en raison de grèves des navigants et que, en général, les « incitations à la grève » se produisaient à partir du mois d’octobre, au moment où les mauvais résultats de l’exercice commençaient à poindre.
Je ne sais pour quelle raison, et sans-doute suis-je en proie à un scepticisme exacerbé, mais je vois comme une analogie (une sorte de cousinage, comme aurait dit le regretté Michel Audiard), avec la situation sociale de notre pays. Je ne pense pas que notre gouvernement et notre président soient réellement perturbés par les déficits budgétaires présents ou à venir. De ce point de vue, la célérité, pour ne pas dire l’urgence avec laquelle a été menée cette réforme des retraites me paraît suspecte.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.
Il reste en dernier recours au peuple la violence ou la désobéissance solidaire de Gandhi. L’une ou l’autre sont certaines dans quelques mois quand vient l’effondrement économique et financier qui se prépare et vu la cruauté de la caste au pouvoir. Il faut donc nous y préparer d’où les réseaux hors état système qui s’organisent (Solaris, ZAD, communes…)
Excellente analyse. Merci.