Dans mon prochain livre qui s’appellera Traité du monde d’après, j’aborde les différents aspects de ce qui pourrait constituer un nouveau projet de société fondé sur l’ordre spontané et la démocratie liquide. J’ai déjà produit un extrait de mes considérations sur l’ordre spontané. Je propose aujourd’hui un extrait de mes considérations sur l’Etat néo-libéral et ses défauts.
La meilleure façon de préciser notre conception de l’Etat, comme nous l’annoncions à la fin du chapitre précédent, est de nous appuyer sur ce que la doctrine néo-libérale a conçu et finalement mis en oeuvre, pour la comparer avec la conception que nous proposons dans ce livre. Cette méthode se justifie pour deux raisons.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.
Joly-Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu
…//… MACHIAVEL
Écoutez-moi et vous en jugerez. Il s’agit moins aujourd’hui de violenter les hommes que de les désarmer, de comprimer leurs passions politiques que de les effacer, de combattre leurs instincts que de les tromper, de proscrire leurs idées que de leur donner le change en se les appropriant.
…//… MACHIAVEL
Permettez ; c’est là la partie morale de la politique, nous arriverons tout à l’heure aux applications. Le principal secret du gouvernement consiste à affaiblir l’esprit public, au point de le désintéresser complètement des idées et des principes avec lesquels on fait aujourd’hui les révolutions. Dans tous les temps, les peuples comme les hommes se sont payés de mots. Les apparences leur suffisent presque toujours ; ils n’en demandent pas plus. On peut donc établir des institutions factices qui répondent à un langage et à des idées également factices ; il faut avoir le talent de ravir aux partis cette phraséologie libérale, dont ils s’arment contre le gouvernement. Il faut en saturer les peuples jusqu’à la lassitude, jusqu’au dégoût. On parle souvent aujourd’hui de la puissance de l’opinion, je vous montrerai qu’on lui fait exprimer ce qu’on veut quand on connaît bien les ressorts cachés du pouvoir. Mais avant de songer à la diriger, il faut l’étourdir, la frapper d’incertitude par d’étonnantes contradictions, opérer sur elle d’incessantes diversions, l’éblouir par toutes sortes de mouvements divers, l’égarer insensiblement dans ses voies. Un des grands secrets du jour est de savoir s’emparer des préjugés et des passions populaires, de manière à introduire une confusion de principes qui rend toute entente impossible entre ceux qui parlent la même langue et ont les mêmes intérêts. …. Dialogue aux enfers entre Machiavel & Montesquieu est un pamphlet de Maurice Joly paru en 1864 à Bruxelles chez A. Mertens et fils. (Inspirateur du « protocole des sages de Sion » vaste fumisterie …)
Le Capitalisme en fin de compte est très superfétatoire ; juste une excuse pour qu’un PROFITARIAT oligarchique et eugénique déclare (ou presque) aujourd’hui le 4ème Reich. Monde de fous ???? qui a donné Friedman et ses chicago’s Boys (non ce n sont pas des Chippendales) et tous les coups d’états et guerres du 20ème et 21ème ! ????
“Les ressorts cachés du pouvoir”. Effectivement, cela a été bien caché le vrai pouvoir invisible de corruption dans toutes les largeurs et dimensions, du mercenaire à l’homme d’état, le contrôle de la faiblesse humaine à partir de la magie ex-nihilo de la puissance du contrôle monétaire. Et tout cela bien entendu sous les feux d’artifice des mots, des mots encore des mots-épouvantails selon la position et antagonisme, des mots-attrape-mouche également de la même disposition, cela va de soi, des mots qui font courir dans tous les sens, bagarre générale et guerre de religion, des mots, des mots encore des mots qui sont comme cette monnaie sans contre-partie et réalité mais seulement illusions, des leurres, et des appâts pour bêtes sauvages toujours étrangement similaire à cette monnaie fantôme.
Ah! Santa Maria Madre Dé Dios !
Je ne suis pas vraiment d’accord avec cet article. En fait quelle est la différence entre le néo-libéralisme et le socialisme? Je pense que petit à petit c’est le socialisme qui s’est imposé et cela après la 1ère guerre mondiale. Mais d’une manière très progressive. LE néo-libéralisme a été un compromis entre le libéralisme et l’Etat socialiste qui finalement pavera la voie vers un peu plus de socialisme. Et le plus fort est de faire croire au bon peuple que npus sommes des sociétés libérales. JE rappelle que le mot “libéral” dans le monde anglo-saxon signifie être à gauche. Et la gauche est bien socialiste, gauchiste ou marxiste comme le montre très bien le parti démocrate aux USA. Il y a escroquerie sur la marchandise.
“Dans tous les temps, les peuples comme les hommes se sont payés de mots. Les apparences leur suffisent presque toujours ; ils n’en demandent pas plus.” MACHIAVEL
“là où les manchestériens laissaient faire sans réglementer, les néo-libéraux ont légiféré, réglementé, normalisé.”
D’un excès à l’autre et d’une folie à une autre, une juste mesure, un point d’équilibre est difficile à trouver et à maintenir, d’autant que ce point risque d’être mouvant.
Si je partage l’idée de mettre un coup d’arrêt aux insupportables dérives législatives et réglementaires, je m’interroge tout autant sur un retour à la formule originale d’un laisser faire tout aussi porteur d’excès.
Borner la dérive ou, selon, la régulation est une nécessité. Les hommes pour concevoir et les outils ad-hoc pour réaliser le chef-d’oeuvre restent encore à trouver.
Il suffit juste d’avoir un peu de patience.
Juste une question : les délocalisations c’est de gauche ou néolibéral ? Néolibéralisme pour moi c’est du capitalisme étendu à l’international..entendons nous bien!
“J’aborde les différents aspects de ce qui pourrait constituer un nouveau projet de société fondé sur l’ordre spontané et la démocratie liquide”
L’ordre spontané et democratie liquide?!! Houla..encore des concepts fumeux pour enfumer,détourner, dédouaner et disculper le libertarisme monsieur verahegue ? Bon courage !????
Vous proposez quoi de votre côté ?
Vous évoquez plus les délocalisations en interrogeant si c’est de gauche ?
Le problème en regardant ainsi c’est que évoquez une conséquence et non la cause
La question première devrait être pourquoi les entreprises partent ?
Une fois que vous aurez traité cette question vous pourrez éventuellement dire que c’est la gauche ou la droite (cette dernière étant une gauche molle de toute façon) puisque cela fait bien longtemps qu’il n’y a pas de parti de droite en France… il n’y a pas de vision économique autre que celle de la dépense publique a tout va sans réflexion du financement
Ce n’est pas par hasard que, dans l’histoire que conte Monsieur Verhaeghen, le libéralisme libertarien est qualifié de manchestérien. ???????????????????????????? Rien à voir avec le capitalisme de connivence, ultra libéralisme socialo qui fait la pluie ☔ et le beau temps cheu nous. ????????
Voir ▶️ https://youtu.be/hnJUK8qIuCk Immigration, souveraineté, ue par John Laughland
Merci Monsieur Verhaeghe de mettre à disposition du pékin moyen ces éléments historiques indispensables pour comprendre le monde ouk nous vivons V.R.A.I.M.E.N.T. soit le paradis des bourgeois socialo. ????
Ce livre fera suite à votre précédent ouvrage démystificateur — que j’ai acheté et lu avec plaisir — celui sur la sécu: Ne t’aide pas et l’État t’aidera, la Sécurité sociale et la mort de la responsabilité; Editions du Rocher (25 janvier 2016)