Bonaparte des EHPAD, le mari de Brigitte, comme tous les pervers, aime faire souffrir ceux qui l’aiment. Comment expliquer différemment l’envoi en rééducation – dûment médiatisé – d’un septuagénaire qui a voté pour lui, mais a ensuite eu le malheur de blasphémer ?
On se croirait dans la presipauté de Groland.
— François Piquemal (@FraPiquemal) May 5, 2023
La brutalité et le ridicule du président Micron. https://t.co/JJqlyd3NZr
C’est BFM – visiblement chargé de vendre la droitisation de la com’ du régime, et de faire la courte échelle à l’essor de la Mélenchonie – qui se charge de l’après-vente de cette punition exemplaire : on entend bien distinctement Claude, 77 ans, expliquer que lui et sa femme ont bien voté Macron. Et dire toute leur déception, lorsque le gendre idéal a fait savoir qu’il « emmerdait » les gens. Assez vieux pour appartenir à ce qui reste de la France hétéro, Claude et sa femme n’ont plus eu le temps de contracter l’insupportable tic woke consistants à parler « des personnes » (lui-même euphémistique : l’expression correcte serait « camarades »).
Or, on se doute bien que, une fois perdue la faveur des EHPADs, Emmanuel Rivotril-Macron devrait faire long feu.
C’est pas très grave : dans le contexte de la faillite imminente, les élites se sont d’ores et déjà résignées à la nécessité d’un schwabisme dur – dont la NUPES sera forcément l’instrument urticant, mais incontournable.
On n’est jamais trop vieux pour être rééduqué
« Le bon pasteur étudie jusqu’au jour de sa mort », dit un proverbe hongrois. Claude, 77 ans, va ainsi avoir droit à un stage de rééducation, pour réviser les bases de l’idéologie boomer, portée par sa génération, mais que lui semble avoir un peu désapprise à force de faire trop de jardinage.
Pile, la Macronie gagne – avant tout, un peu de paix sociale : si même les vieux morflent, c’est qu’il vaut mieux se tenir à carreau, profiter du soleil qui revient et des derniers rayons de l’argent magique, sous la forme des aumônes lâchées par Emmanuel 1er.
Face, Davos gagne quand même : devant cet insupportable affront « à nos anciens » [en socialiste dialectal, l’expression désigne ces boomers que leur digne progéniture parque en général dans des mouroirs d’une grande dignité], une grande vague d’indignation néo-gaulliste, combinant les trilles du cocorico patriotique à toutes les mélopées habituelles de la féminisation socialisante, va balayer le « parti de l’étranger » et… porter le trotskyste internationaliste J.-L. Mélenchon au pouvoir. On les aura !
Le leader minimo et ses pauses mussolinesque se prépare, ses 100 jours sado-masocialistes arrivent
Lider minimo très très bon !
Ça lui fera les pieds, à défaut d’intelligence. J’en suis fort aise. 80 balais et en pleine forme, je m’occupe de mon couple et laisse les cons pleurnicher et s’apitoyer sur eux-mêmes.