Historiquement, la relation de l’archipel des Philippines avec les États-Unis est un peu compliquée : du style « je t’aime moi non plus ». On se rappellera d’abord l’épisode fameux du général Douglas MacArthur avec son départ le 12 mars 1942 et sa fameuse promesse : « Je reviendrai ». Le « Lion de Luzon » (île principale de l’archipel philippin) tint sa promesse, et de façon très médiatisée, sous les clichés flatteurs du magazine LIFE. Ce fut ensuite l’accord de coopération militaire de 1951, qui fit alors de Manille un des plus anciens alliés de Washington dans la région. Puis vint la longue présidence de Ferdinand Marcos, et le retrait du soutien de Ronald Reagan en février 1986, suivi cinq ans plus tard par du départ des bases militaires américaines.
Cet article publié en russe par le site vpoanalytics.com n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Durant son mandat (2016-2022) le président Duterte s’était rapproché de la Chine, au détriment des États-Unis. Aujourd’hui, son successeur, Ferdinand Marcos Jr – surnommé « Bongbong » – cherche un nouvel équilibre entre la Chine et l’Amérique, mais en réalité, l’on assiste à un retour à la case pro-Washington. Un élément essentiel à prendre en considération pour un pays qui occupe une place géostratégique dans la guerre d’influence qui se joue dans la zone « Asie Pacifique. Nous publions ici le point de vue du journaliste russe, Vladyslav Goulevitch.
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Un regard différent, celui de l’autre bord ici :
How The Philippines makes the Invasion of Taiwan so difficult: The Bashi Channel
https://youtu.be/WRK2NuzVtH8