En « récusant » l’accusation de mépris, il est probable que Macron, en plein délire technocratique, soit (subjectivement) sincère, c’est-à-dire (objectivement) fou à lier.
Au risque de devenir inaudible, j’ai souvent insisté sur ce point : les hommes de Davos ne sont (en général) ni incompétents, ni méchants au sens que des représentations naïves pourraient donner à ce mot. Ils sont juste les esclaves d’une pensée religieuse. Que cette religion (la technocratie) ne pose – à la différence, notamment, du christianisme et de l’Islam – aucune réalité transcendante, ultra-mondaine, ne change pas grand-chose à l’affaire (c’était aussi le cas du bouddhisme primitif, qu’ils adulent).
C’est ainsi que le mari de Brigitte peut nous expliquer, les yeux dans les yeux, qu’il ne nous méprise pas : il ne méprise que l’ignorance (l’hérésie) en nous, en attendant notre nécessaire et inévitable conversion à sa foi verte et inclusive de la Science selon Santa Klaus Schwab. Et il ne remarque bien sûr pas qu’au passage, en réifiant l’humain en nous, il nous prive de ce droit de se tromper qui est l’essence même de la liberté humaine. Ce qui, en fin de compte, confirme la sincérité du propos macronien : pour pouvoir nous mépriser, il faudrait d’abord nous reconnaître la dignité de l’humain.
Enfermons les philanthropes avant qu’ils ne nous butent !
Les Charlie, « tous piqués et tous protégés », vivent-ils et agissent-ils à la hauteur de cette dignité ? On peut en douter. Tout comme on peut donner raison au mari de Brigitte, quand il fait allusion à l’irréalisme crasse d’une partie de l’opinion, d’ailleurs manipulée aussi par l’aile démagogue du souverainisme (les Macron qui n’ont pas réussi) : ces gens qui croient à l’argent magique des banques centrales, à l’Etat qui veut notre bien « comme en Russie » ou encore qu’il suffira d’expulser quelques moricauds pour retrouver une démographie saccagée par plusieurs générations de féminisme endémique.
Eh oui. Mais, tout comme il n’y a pas de capitalisme sans risque de banqueroute, le statut d’homme libre implique la possibilité de contraindre (à son corps défendant !) Marine Le Pen à déménager à l’Elysée, pour, bien entendu, repartir un mois plus tard pour l’Amérique du Sud, après une faillite d’Etat. Car l’erreur est humaine, alors que la transe « zéro risque » des Davosiens, elle, est démoniaque.
Bonjour Modeste. Lorsque vous parlez d’un certain président, vous faites systématiquement référence au mari de Brigitte. Puis je vous demander si c’est de l’humour, ou bien par adhésion à une idéologie anti-woke. Il me semble savoir, à l’instar de Donald, que ce président est l’époux d’un certain Jean-Michel. Si vous étiez pro-woke, vous acceteriez l’idée de la symbiose de Jean-Michel et de Brigitte, or vous n’évoquez que Brigitte, laissant Jean-Michel dans l’obscurité. Vous etes donc anti-woke.
Je trouve cette référence récurrente à Brigitte un peu lassante.
Il me semble que ce sont les journalistes qui ont popularisé cette métaphore du mari de … ou du père de …, c’était une façon d’éviter la répétition en utilisant un synonyme.
On a d’ailleurs touché le fond avec les journalistes sportifs qui dans leur quête du synonyme se sont mis à parler du “joueur tricolore” (ce qui manque de précision vu le nombre de pays qui ont un drapeau tricolore…) ou du “coureur hexagonal” (!!!).
Ne pourriez-vous pas trouver d’autres synonymes plus pertinents, d’autant que dans la plupart des cas Brigitte n’a rien à voir ni de près ni de loin avec le sujet traité…
A moins que ce soit de l’humour (LOL).
Auquel cas vous êtes pardonné…
Désolé, je n’ai rien compris.
Il est comme Macron, trop intelligent pour les pauvres cons que nous sommes.
Macron n’apprécie que les gueux qui rampent devant lui et lorsqu’il n’en trouve plus suffisamment pour l’acclamer lors de ses déplacements paranoïaques, alors il paye des petits acteurs ridicules. Il tente ainsi et à sa manière d’entretenir sa propre légende. Une petite cour d’opérette pour un satané petit marquis…
Macronor Terminator Flatulator est un fou,un psychopathe qui méprise les Français !
Modeste, tu déconnes sur le bouddhisme primitif : ça n’existe pas. Mais bon, tu n’es pas le seul à te tromper et c’est ça qui te rend humain.
voire TROP humain!
Impossible à suivre
Et que dire des Français qui font une fixette sur l’arrogance de maqueron? ???????? Tin mais rien à foutre, maqueron c’est nous. Nous sommes tous des socialo français. En attendant l’Inter prend la route d’Istambul le 10 juin. ????
J’ai du mal à te suivre quand tu dis que “les hommes de Davos […] sont juste les esclaves d’une pensée religieuse”, alors que leurs agissements (et tes articles, en général) attestent qu’ils explosent le seuil pathologique de la perversité. Une perversité qui, dans leur cas, n’est même plus contenue par la loi, qu’ils fabriquent entre eux.
C’est que tu dois être victime de la pensée binaire. Evidemment, quand on affecte d’un signe positif tout ce qui est “religion” (en réalité, le religieux étant indissociable de l’humain, il y a autant de religions que de “cultures”: que ce soit la culture d’un peuple, d’une caste, d’une catégorie de psychopathes, etc.) et d’un signe négatif tout ce qui est pervers (l’ennui, c’est que la perversité – à peu près inconnue dans le monde animal – est elle aussi indissociable de l’humain), du coup, mon affirmation a l’air contradictoire.
A partir du moment où on comprend, au contraire, qu’il existe une grande diversité de religions (dont la religion néo-manichéenne des davosiens, d’autant plus dangereuse qu’ils n’ont aucune conscience de sa nature religieuse), ce qui j’affirme devrait devenir compréhensible. Schwab, Macron & Cie, quand ils ont conscience de mentir, pensent pratiquer un mensonge purement instrumental (effectivement indispensable à l’activité quotidienne de tout dirigeant, même de très petites structures), qui ne leur donne pas mauvaise conscience, étant donné que c’est mentir AU SERVICE DU BIEN. Pour comprendre leurs agissements, il faut donc avant tout comprendre ce concept (créé par l’Occident historique) du Bien (universaliste) – qu’on peut, au demeurant, effectivement juger “pervers”, au sens où il est essentiellement hostile à la permanence de l’espèce humaine sur terre (elle doit soit se transformer, soit disparaître). Simplement, c’est plus que de la petite perversité individuelle/psychologique de kleptomane qui se fait pincer à la Samaritaine: c’est une PERVERSION CULTURELLE.
Très juste! Religion et culture sont indissociables et ont pour effet et fonction entre autres choses de créer des liens entre les membres d’un groupe. Rien n’empêche une religion visant un supposé BIEN universel, absolu, pur, etc., d’avoir des effets pervers et de déboucher sur la création d’un clergé perclus de défauts. Ça s’est déjà vu! Et le guide pervers trouve toujours à se justifier en se référant à ce supposé BIEN. Il peut mentir sans en être embarrassé et nous mener à l’enfer en faisant état de ses bonnes intentions…
Ce que je dis, et c’est pour ça que j’évoque la notion de seuil, c’est que quand quelqu’un te ment sciemment en te regardant droit dans les yeux (par exemple en te débitant un narratif visant à te faire admettre, à toi et toute une population que le covid est un équivalent de la peste bubonique, que le salut se situe dans un vaccin-qui-n’en-est-pas-un, et que tu peux y aller les yeux fermés), je ne suis pas sûr qu’il pense agir pour le bien, qu’il soit victime d’une perversion culturelle ou qu’il soit l’esclave d’une pensée religieuse. Je crois plutôt qu’il se joue en lui quelque chose de l’ordre d’une jouissance malsaine du pouvoir, “quoi qu’il en coûte” aux autres – y compris à ses prétendus amis. Là où je te rejoins, c’est qu’il est esclave, en effet, mais la source profonde de cet esclavage se situerait plutôt, pour moi, dans sa sphère affective, et génèrerait la haine qu’il éprouve pour sa propre espèce. Pour en revenir à ton article, je trouve que l’idée que les hommes de Davos soient victimes d’une perversion culturelle les lave de tout soupçon de mauvaise intention. Or, si l’hypothèse de leur haine de l’espèce humaine est pertinente, je crains que leur intentionnalité est plutôt tournée vers le mal qu’ils peuvent faire à autrui, qui dans leurs représentations ne mérite pas de vivre. Ils sont à soigner, sans ironie aucune. En attendant, j’ai à me protéger d’eux.
Bonjour,
Faut manger léger avant d’écrire, c’est plus simple pour tout le monde, maintenant je suis d’acccord avec le “buttons les avant qu’ils nous enferment”
Je suis d’accord avec ton analyse Maxime, et, pour ceux que cela intéresse, voir l’expertise d’Ariane BILHERAN, psychologue clinicienne et psycho-pathologiste sur le phénomène totalitaire et ses dérives, avec son armée de psychopathes et de pervers à leur service!