Les mises en scène font partie intégrante de la guerre, les livres d’histoire en sont remplis. Autour de l’Ukraine, une bataille d’informations fait rage depuis plus d’un an – ça peut et doit semer la confusion. Le chef du groupe Wagner, Evguéni Prigojine, est l’un des protagonistes de ce spectacle médiatique. Ce n’est que fin février que des sanctions supplémentaires de l’UE ont été prises contre lui et d’autres membres du groupe Wagner. Parallèlement, la Cour de justice de l’Union européenne a déclaré début mars, dans un jugement qui fera jurisprudence, que les sanctions de l’UE contre une femme d’affaires russe étaient nulles et non avenues : il s’agit de la mère d’Evguéni Prigojine.
Au théâtre, c’est une technique de mise en scène qui a fait ses preuves pour semer la confusion : on fait apparaître et disparaître des personnages en succession rapide, on leur attribue des identités douteuses et on laisse le plus longtemps possible dans l’ombre les motifs de leurs actions. Les guerres de l’information utilisent des moyens similaires – même si leur arrière-plan est très sérieux, comme dans le cas de l’Ukraine.
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