Début mai, l’OMS a annoncé que le COVID-19 ne constituait plus une urgence de santé publique de portée mondiale. Fin mai, les modifications du Traité pandémique et la nouvelle version du Règlement sanitaire international doivent être votées lors de l’Assemblée mondiale de la santé. Le système de santé est sur le point d’être complètement transformé par les organisations internationales et la technostructure médico-pharmaceutique. De nombreux États membres de l’UE ne se défendront pas – leur système de santé est soumis à de fortes pressions et ne peut plus être financé. Une surveillance totale, un contrôle externe et de nouvelles thérapies, promettent-ils des solutions simples ?
La présidente de la Commission n’a pas dit grand-chose à l’occasion de la levée de l’état d’urgence sanitaire par l’OMS. Mais son message est parfaitement clair – les systèmes de santé des États membres sont en train d’être transformés. Ursula von der Leyen est fière que la superstructure de l’UE progresse rapidement : « Nous avons renforcé notre cadre de sécurité sanitaire et nos mécanismes de préparation aux crises. Nous avons mis en place l’Autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA) afin d’être mieux préparée aux futures urgences sanitaires. Nous disposons d’une Agence européenne des médicaments (EMA) et d’un Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) plus forts. » Ce chemin mène tout droit vers un contrôle et une surveillance centralisés. Les autorités supranationales sont dotées de compétences de plus en plus étendues. Par contre, le contrôle démocratique s’amenuise.
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La santé comme prétexte au totalitarisme, il fallait y penser. Quoi de mieux pour faire croire qu’on veut le bien des gens?
« Ainsi, cette gouvernance médicale et sanitaire qui a fini par s’imposer comme la nouvelle norme politique de l’Occident s’avère plus difficile à identifier et à contrer dans ses abus qu’un pouvoir traditionnel et souverain frontalement autoritaire, car elle se présente comme une “politique de la vie”. Un parallèle évident peut être dressé ici avec l’utilisation des “droits humains” en matière d’ingérence et d’impérialisme par le globalisme politique dans le monde entier. On mène des guerres au nom des Droits de l’Homme, on organise les conditions d’un possible démocide mondial au nom de la médecine et de la santé de l’humanité.
Pourtant, la première séquence de l’opération Covid devrait faire réfléchir toute personne un peu lucide sur la nature du pouvoir bioglobaliste et du projet transhumaniste qui va devoir se montrer toujours plus autoritaire pour s’imposer. […]
Avec le Covid-19 et la vaccination eugénique du genre humain, le projet mondialiste de République universelle du genre humain (du révolutionnaire Anacharsis Cloots) a franchi une étape décisive. Et ce qui n’était au départ qu’une option politique parmi d’autres, portée par divers organismes et instituts privés d’influence, fait désormais figure d’idéologie officielle et de projet téléologique de l’Occident. Le cosmopolitisme est en train de forcer le passage vers sa forme aboutie: celle d’un globalisme biopolitique transhumaniste total, persécuteur des humains réfractaires à son projet.
Peut-être que la violence nécessaire au passage des dernières barrières vers une domination sans frein suscitera-t-elle une réaction globale de refus des populations contre ce projet?
Souhaitons-le, avec l’aide de Dieu.» (Pierre-Antoine Plaquevent, “Globalisme et dépopulation”)
Dans le cadre de la biopolitique, la souveraineté politique relèverait d’un pouvoir qui fait mourir et laisse vivre. Le souverain n’intervient alors sur la vie de ses administrés que sous la forme d’une menace de mort. Le contrôle démographique constitue un attribut fondamental de ce biopouvoir.
c’était déjà le cas en France avec le monopole de la sécu (sur la santé, mais aussi les retraites…) qui ne perdure malgré son échec que par la force des administrations/politiques qui ne veulent pas perdre ce pouvoir.
L’extension de la loi cherche à réguler minutieusement tous les domaines de la vie humaine. C’était déjà vrai au premier siècle chez les pharisiens unanimes qui repprochaient ainsi à Paul : “La manière dont cet individu incite les gens à adorer le Dieu unique est contraire à la loi”.
Y compris se nourrir que d’insectes fera loi et structures
C’est embêtant pour continuer dans le monde consumériste que nous avons créé et adopté
Pour ceux qui sont prêts à prendre de la distance à cela, ils reviendront à des schémas de vie différents
Je vous avoue que je n’y suis pas prêt de mon côté mais je commence à me mentaliser au cas où cela reviendrait car je ne crois pas en un soulèvement de la population
Il faudra que je me fasse peut-être une raison sur l’accès au sport, resto, ciné etc… mais il y aura sans doute autre chose à faire