Les organisations internationales sont en crise, la technostructure a pris le relais et coordonne désormais les réunions diplomatiques. Cela est particulièrement évident dans le domaine de la politique de sécurité. En février, on s’est rencontré à Munich, cette semaine à Bratislava à l’occasion du GLOBSEC. Il vaut la peine de jeter un coup d’œil derrière la façade pour voir que les groupes numériques et d’armement fixent l’ordre du jour et que les politiques ne servent en fait plus qu’à faire de la figuration. Le bras long de la technostructure s’étend jusqu’en Europe de l’Est.
Bratislava, fin mai : il s’agissait, comme à Munich lors de la conférence sur la sécurité, d’une rencontre entre « personnes partageant les mêmes idées ». Parmi les intervenants, on trouvait des figures illustres comme Ursula von der Leyen, Roberta Metsola, Ben Hodges, Alexander Schallenberg, Svetlana Tikhanovskaïa ou Mikhaïl Khodorkovski. Emmanuel Macron a été très applaudi par les médias pour son appel à une Europe sécurisée. Et la présidente de la Commission a engagé les personnes présentes à sa nouvelle doctrine de défense : « Un certain nombre de garanties émanant d’États partageant les mêmes valeurs peut fournir ce qu’il est convenu d’appeler la «dissuasion par interdiction». En d’autres termes, doter l’Ukraine d’équipements militaires lui permettant d’être à l’avenir à l’abri des attaques russes. » Cette fois-ci, ils se sont réunis en Slovaquie pour la GLOBSEC 2023, l’une des conférences centrales sur la sécurité de notre époque, selon leur propre définition.
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Les organisations internationales ne sont pas en crise. Elles servent l’Empire.
Exact
Gros carton à venir, donc.
vu le niveau des politiques (par exemple en France), on ne voit pas ce qu’ils peuvent faire à part de la figuration.