Au début du mois de mai de cette année, dans le contexte de l’« ère glaciaire » qui caractérise les relations actuelles entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, le Washington Institute for Near East Policy (WINEP) a organisé un symposium (Soref Symposium). C’est le principal événement annuel de ce groupe de réflexion. WINEP est en fait une plate-forme d’échanges : non seulement des projets régionaux sont créés, testés et évalués, mais c’est également l’occasion d’aborder des approches conceptuelles. Les recherches et les présentations de WINEP sont informatives, professionnelles et directes, au sens d’une totale absence de considérations émotionnelles. Cela contraste fortement avec la méthodologie des principaux médias américains, qui ont leurs propres bien à eux. C’est d’ailleurs pourquoi il est nécessaire de surveiller de près, à la fois les analyses et les réflexions de cette plate-forme, mais aussi les spécialistes, politiciens et administrateurs qui y collaborent.
Cet article publié par le site Topwar.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
En mai, le conférencier principal du symposium était Jack Sullivan, conseiller à la sécurité nationale auprès du président des États-Unis. Certaines des thèses de son discours ont été largement discutées lors de l’événement. Par exemple, concernant l’Iran, l’on a pu l’entendre dire :
« Maintenant, la dissuasion n’est pas une fin en soi, ce qui m’amène au troisième élément : la diplomatie et la désescalade ».
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Ce projet devra contrer les BRICS sur le même territoire et vers le nord, le BRI chinois. Comme une résurgence du Moon project de JFK face au soviets.