Le 24 février dernier, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a profondément bouleversé les paradigmes de la guerre avec le retour d’un conflit de haute intensité, qui s’est transformé par la suite en guerre d’usure, en plein cœur de l’Europe. Depuis la guerre Iran-Irak, dans les années 80, et la fin de la guerre froide, les conflits avaient pris la forme de guerres courtes ou de guerres subversives ne nécessitant pas l’emploi d’une grande quantité de munitions dans un temps limité et sur un périmètre restreint.
Cet article publié par le site fr.irefeurope.org n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
L’armée française, souvent qualifiée d’armée bonsaï pour sa qualité, mais aussi pour la petitesse de sa taille, s’était adaptée à ce mouvement et a pris la forme d’un corps expéditionnaire (un modèle souvent qualifié « d’excellence échantillonnaire ») conduisant à la suppression des principaux stocks de munitions pour adopter un système à flux tendu.
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« Manurhin »
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