La « fabrique de l’ennemi » repose sur plusieurs types d’opération psychologiques pour manipuler l’opinion publique internationale. Chose d’autant plus facile dans une société guidée par l’émotion et sans racines culturelles très profondes … Il faut simplement du temps et de l’argent. La CIA et le MI6 sont passés maîtres dans cet exercice de manipulation des esprits. Hollywood – ou « Hollywar » – a été fortement mis à contribution à cette fin. Pierre Conesa l’a parfaitement démontré à travers des exemples tirés du cinéma américain. Ainsi que le soulignent Erwan Benezet et Barthélemy Courmont[1], « L’industrie cinématographique américaine représente à la fois un reflet de la puissance de Washington et l’un des meilleurs promoteurs de ses valeurs. Cet outil du soft power constitue, lorsqu’il est intelligemment utilisé par les autorités, une arme nettement plus redoutable que les attributs traditionnels de la puissance ». L’ancien Marine et expert militaire auprès de l’ONU, Scott Ritter, illustre une autre composante de cette « fabrique ». Le chroniqueur américain, désormais bien connu, a en effet mis en ligne la 2ème partie de son enquête documentaire intitulée « Agent Zelensky ». Concernant l’arrivée « surprise » au pouvoir du président ukrainien, Ritter démontre la thèse selon laquelle le « développement » et la « promotion » de ce projet, par les agences de renseignement occidentales, ont commencé bien avant les élections présidentielles en Ukraine en 2019.
Cet article est initialement paru sur le site mk.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier des Stratèges.
L’enquête est de grande envergure : elle couvre pratiquement toute la période post-soviétique de la formation de l’État indépendant d’Ukraine. État qui, en fait, n’est pas devenu indépendant, puisqu’en réalité, depuis 1991, il est tombé sous la tutelle étroite des services spéciaux étrangers. Tout d’abord, la CIA américaine puis le MI6 britannique. Mais dans l’enquête, un accent particulier est mis sur la figure de Vladimir Zelensky, qui a conduit son pays à un conflit armé avec la Russie.
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C’est à croire que le « Servant of the people » devenant le « Killer of the people » est peut-être le destin des démocraties.
Merci pour ce bel éclaircissement du fonctionnement réel du great resset jouant sur la connivence financière, la trahison nationale bradant les actifs locaux sous couvert d’une aide occidentale, l’instauration d’un gouvernement national violent, semant la division et les émeutes, mais contrôlé par la caste globale.
En France, le programme est la nationalisation de la propriété immobilière privée grâce à des injonctions d’inventaire impossible, comme en 1905 pour les propriétés de l’Eglise dans le cadre de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, ou grâce à des injonctions techniques illusoires au nom des chimères ou sirènes climatiques.
En photo, deux milliardaires jouant à faire la guerre.