Il y a peu (et encore aujourd’hui, trop souvent) les héritiers spirituels de Radio Paris et de la milice de Darnand, à commencer par Conspiracy Watch, diffamaient toute prise de parole sur le Great Reset de Klaus Schwab en expliquant qu’il s’agissait forcément d’une théorie complotiste. Bizarrement, ce mur de propagande sans nuance est en train de se lézarder : le site TF1 vient de reconnaître l’existence du Great Reset, ne s’emploie plus, désormais, qu’à en réduire la portée.
Jusqu’il y a peu, tous ceux qui analysaient le Great Reset (à commencer par le Courrier, qui a toujours produit des analyses sourcées très rigoureusement sur le sujet) étaient taxés de complotisme par des cohortes de journalistes absolument ignares et avachis, précédés par le roi des avachis stipendiés par la caste, le Don Quichotte de la bêtise mondialisée, Rudy Reichstag, et son Sancho Pança fin de lignée, Tristan Mendès-France.
Désormais, le discours change, et l’on sent bien que la capacité du journaliste lambda à dénigrer la presse non subventionnée prend autant de plomb dans l’aile que le mépris des chauffeurs de taxi pour les chauffeurs Uber. Il y a de beaux restes, mais l’arrogance cède peu à peu la place à une haine pleine du ressentiment frustré de ceux qui perdent la bataille. On relèvera par exemple cet article de TF1, qui dénonce les interprétations complotistes d’une vidéo où l’on voit la fille de Klaus Schwab expliquer tous les bienfaits de la gestion des masses par la peur.
Une phrase attire l’attention sur le Great Reset :
Pour rappel, cette expression est celle du titre d’un livre publié en 2020 par Klaus Schwab et Thierry Malleret. Dans l’ouvrage, les deux économistes présentent un programme qui appelle à profiter de la crise du Covid-19 pour envisager un “monde moins clivant, moins polluant, moins destructeur, plus inclusif, plus équitable et plus juste que celui dans lequel nous vivions”. À la manière du fameux “monde d’après” vanté par Emmanuel Macron en juin 2021, les deux auteurs imaginaient qu’à l’instar d’autres crises, l’épidémie représenterait “une fenêtre d’opportunité pour réfléchir, réimaginer et réinitialiser notre monde”. Il n’est question ni de dictature, ni d’asservissement des peuples.
Felicia Sideris pour TF1
On y vient, donc. Parler du Great Reset n’est plus complotiste, et affirmer qu’Emmanuel Macron s’en inspire non plus.
On progresse, on progresse.
De la même manière Adolf avait tranquillement annoncé son programme dans « Mein Kampf » . Charles Maurras l’avait fait traduire et éditer en France pour mettre en garde les français, plein de gratitude les français le jetèrent en prison à la libération « pour intelligence avec l’ennemi » Maurras était un farouche anti-allemand et nous aurions dû l’écouter pour éviter de tomber dans l’illusion du couple franco-allemand !
A propos… un extrait de “Mein Kampf”
« La meilleure façon de contrôler un peuple et de le contrôler complètement, c’est de lui retirer un petit peu de liberté à la fois, pour lui rogner ses droits par des milliers de réductions minuscules et presque imperceptibles. De cette façon, les gens ne verront pas qu’on leur retire ces droits et ces libertés jusqu’au point où ces changements ne pourront plus être inversés. »
De J. Monnet à K. Schwab, n’est)ce pas cette politique “des petits pas” que l’on observe?
Patience !
Complotiste: qui a 6 mois ou un an d’avance…
Je plussoie Huger. Un complotiste est bien quelqu’un qui a 6 mois ou un an d’avance… sur la compréhension des évènements par rapport à quelqu’un qui ne suit que les médias mainstream.
Oui et non
Il y a malheureusement de vrais complotistes
Les vrais vivent dans le mensonge
Les faux vivent en effet avec un temps d’avance (a quoi cela sert par contre ? Pas grand chose car finalement comme ils finissent par avoir raison, cela veut aussi dire qu’une petite partie de leur liberté vient de se barrer et qu’ils n’ont pas réussi à changer le cours des choses)
Donc finalement il faudrait que les complotistes vrais ou faux finissent par avoir tout le temps tort comme ça nous serions dans un mieux vivre : sacré paradoxe