Cette semaine, notre chronique rend compte des difficultés croissantes dans lesquelles on se retrouve, à Washington, Londres, Bruxelles et Kiev, du fait de l’échec de la contre-offensive ukrainienne. Des fantaisies du renseignement militaire britannique aux débuts d’aveux sur l’étendue des pertes ukrainiennes en passant par la préparation d’une nouvelle contre-offensive, pour 2024, entrons dans les méandres du déni de réalité occidental.
Une découverte renversante du renseignement militaire britannique
Je voudrais tout d’abord tirer mon chapeau au renseignement militaire britannique :
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Les offensives ukrainiennes sont annoncées dans la presse des mois auparavant, en précisant où et avec quel matériel. Après l’échec de l’attaque, on peut entendre: “Zut alors, les Russes étaient trop bien préparés !” C’est sûr que pour l’effet de surprise, on pouvait mieux faire…
Ce qui semble importer est de faire croire à l’opinion publique occidentale que l’Otan est fort et va finir par gagner, que les Russes sont faibles et vont finir par perdre, mais pas de gagner effectivement comme si l’échec des offensives ukrainiennes était inévitable et reconnu à l’avance.
Autrement dit, l’Otan sait que la guerre est déjà perdue sur le terrain, mais il faut inscrire dans les esprits occidentaux qu’elle sera gagnée. On peut s’attendre à une future célébration de la défaite comme si c’était une victoire.
On ne peut être qu’accablé à la lecture de cet article, tant de souffrances inutiles pour maintenir l’hégémonie américaine en voie d’effondrement, il est triste que l’UE se prête à ce jeu de massacre, que Von Der La Hyène s’obstine à nous faire croire qu’elle a pris les bonnes décisions est monstrueux. L’histoire des cimetières de Galicie Orientale donne le vertige.