Supprimer 32 ministères, une solution à l’Argentine

Le débat qui s’ouvre en France sur la loi de programmation des finances publiques et sur la diminution du déficit pose la question fondamentale du « à quoi sert l’État » ? Comme nous avons commencé à l’évoquer hier dans notre premier papier consacré au programme de l’Argentin Javier Milei, il n’est pas sûr que le « fine tuning » habituel (les ajustements techniques progressifs) constitue une réponse proportionnée au défi que la crise lance aux finances publiques. Il faut sans doute aller beaucoup plus loin, beaucoup plus fort, beaucoup plus vite, beaucoup plus radicalement. Le programme électoral de Milei donne quelques pistes qui méritent qu’on s’y arrête : réduction du gouvernement à 8 ministères, dont un ministère du capital humain qui fusionne les ministères sociaux. La présentation de ce projet ne manque pas d’intérêt.
