Nous annoncions hier que, au Gabon, un coup d’État se préparait. Ce matin, des militaires annoncent avoir pris le pouvoir et annulent les résultats de l’élection présidentielle. Les frontières sont fermées jusqu’à nouvel ordre. La situation est encore confuse. Nous évoquions hier, également, la probabilité que la France perdre un nouveau maillon dans la chaîne de la Françafrique. Les prochains jours nous diront si ce coup d’Etat est hostile ou non à la France.
Comme nous l’indiquions hier, la situation politique au Gabon est explosive. On apprend ce matin qu’un comité gabonais pour la transition, composé de militaires, annule les élections et leurs résultats, et dissout les institutions de la République. Cette dissolution semble concerner les corps constitués, dont le gouvernement, l’Assemblée Nationale et le Sénat. Ce Comité déclare les frontières fermées.
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J’aurais bien vu Eric ou Édouard lire une telle déclaration après le second tour des présidentielles l’année dernière. (!Mais au CdS nous sommes des pacifiques) . Car le résultat des élections a donné le candidat non-Marine sans majorité parlementaire c’est à dire un Titanic qui fonce dans la nuit et le brouillard, les voitures sont munis de freins et les états ?
En utilisant l’expression « nuit et brouillard » la justice autrichienne pourrait me condamner pour avoir « minimisé grossièrement l’holocauste » nous allons devoir surveiller nos commentaires.
Un effet boule de neige en Afrique c’est plus que jouissif.
Pourquoi la France ne proclame-t-elle pas les résultats, puisque comme d’habitude depuis 1990, elle a participé à l’organisation des élections pour gagner. Il y a des équivalents français de McK, consultants en organisation intervenant en FranceAfrique.
A quand le coup d’état militaire dans la France tiers-mondialisée ?