Connaîtrons-nous un jour les circonstances exactes du sabotage de l’avion de Prighozin, les protagonistes, le mobile ? Difficile à dire. L’enquête débute et nul ne peut savoir comment elle va se dérouler, ni si elle ira au bout de la vérité. Mais jusqu’à présent, que n’avons-nous entendu ou lu dans les médias occidentaux, prompts à incriminer sans réserve le Kremlin, afin de noircir un peu plus l’image d’un Poutine sanguinaire dans l’opinion publique. Une aubaine ! Le journalisme mainstream s’est muté en outil de propagande atlantiste, avec une totale absence de discernement, d’objectivité, et donc de déontologie. La presse écrite et audiovisuelle de l’UE est devenue, sans complexe, partie prenante du narratif belliciste engagé par la CIA. Alors que les responsables politiques européens ne cessent de fustiger Moscou pour ses soi-disant entraves à la liberté de la presse, c’est dans cette même presse, en Russie, que l’on commence à avoir des informations un tant soit peu sérieuses sur les circonstances de l’accident. Entre visiteurs inattendus accueillis dans l’avion et changement d’un turborefroidisseur « arrivé » comme par hasard des États-Unis, les journalistes de MK.ru ont rassemblé des informations intéressantes.
Cet article initialement publié sur le site mk.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier
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En regardant l’image de l’intrados de l’aile droite (celle qui est tirée par un engin) on constate qu’il manque une partie importante du revêtement de l’intrados après la case de train. Comme il s’agit de structure à revêtement travaillant (flexion et surtout torsion) la rupture/l’endommagement d’un morceau de revêtement à l’intrados va entrainer une perte d’intégrité de toute l’aile d’autant plus importante que c’est près de l’emplanture.
Donc j’imagine le scénario suivant:
un explosif est placé dans la case de train. En explosant l’augmentation de pression déboutonne les rivets qui lient le revêtement d’intrados aux nervures. Le caisson de torsion étant ruiné, l’aile se “torsifle/se vrille”, parallèlement le revêtement de l’extrados subit une brutale augmentation de contrainte qui provoque son flambage et en chaîne la rupture de l’aile à l’encastrement avec le fuselage. L’aile droite part vers l’arrière et le haut, heurte l’empennage en T qui se sépare du reste du fuselage. Les caractéristiques aérodynamiques et les masses des 2 morceaux expliquent des trajectoires en chutes libre différentes.
L’assassinat de Prigojine ne fait pas de Poutine un tsar sanguinaire mais un chef d’état qui connaît son métier, je me répète en disant ce que disait Richelieu «on ne gouverne pas un royaume innocemment «