Abaya/antisémitisme du lâche : le JDD se surpasse, par Modeste Schwartz

Tout le bastringue médiatique nous arrachait des bâillements à force de crier au loup de la « droite extrême » s’infiltrant dans la bergerie JDD. Cette dernière a pourtant – conformément à mes prévisions – continué à servir la soupe davosienne dont le fumet flatte les naseaux dilatés de Jupiter. Mais comme cette même Macronie, entre-temps radicalisée dans le fascisme gris, a commencé à pratiquer l’antisémitisme du lâche en guise de fuite en avant, nous voici devant un JDD dépassant bientôt les prouesses du Je suis partout de la grande époque !

Tout a commencé par une journée de travail comme une autre au JDD. Cahier des charges : assurer l’après-vente de la méga-diversion été/automne – l’abaya comme gros préservatif médiatique à enfiler sur l’indécente turgescence de « l’inflation ». Comment ça, rien à f… de l’abaya ? Et de son interdiction par le baron Attal ? Toujours rien ? Et maintenant qu’on vous assommé avec la thèse et asséné l’antithèse, savourez la synthèse : généralisation de l’uniforme, qu’on sentait à peine venir.

Et là, c’est le drame. Le plumitif du JDD, évidemment, a voulu bien faire : donner à son hypothétique lecteur l’impression de ne pas se taper la toute dernière catégorie du bourrage de crâne, en le régalant d’une petite problématisation – genre : « Quand même, hein, on n’est pas dupes ! ».

Volodymyr Attal, ou : le bandérisme des beaux quartiers

Et le voici donc qui problématise :

« Refuser l’abaya est salutaire, mais lui opposer l’uniforme (…) revient à vouloir corriger le problème de l’obésité à l’école en proposant des tenues qui ne feraient que masquer les formes. »

Traduisons du dialecte fasciste-gris : l’uniforme, bien sûr que c’est militariste et autoritaire, donc formidable, MAIS sous l’uniforme, un arabe reste un arabe la qualité de la « laïcité » n’est pas garantie !

Les Ukrainiens – nous dit en substance le régime bandériste de Kiev –, en dépit d’une vertigineuse diversité linguistique, ethnique et confessionnelle, sont « tous » ukrainiens parce qu’ils sont tous antirusses (alors même qu’une partie de la population de cet « Etat » se déclare ethniquement russe).

Et Attal – secondé par ses auxiliaires médiatiques du JDD – de renchérir : les Français sont français parce qu’ils sont anti-arabes !

Quand ils pourront enfin – grâce à « l’inflation » – se sentir véritablement ukrainiens, lesdits Français sauront (espérons-le) qui remercier.