Officiellement bien sûr, la guerre d’Ukraine est une guerre sainte menée par l’Occident contre le viol du droit international et de tous les principes humanistes par l’horrible Poutine, ce dangereux fou isolé sur la scène internationale, malade d’un cancer qui aurait dû le tuer dix fois, vicié par le mal nationaliste que la caste mondialisée combat au nom de mille vertus chevaleresques. Emmanuel Macron nous avait même demandé, à l’époque, d’accepter de payer le prix du combat pour la liberté. Rien que ça ! Un an et demi plus tard, on comprend que si les Français payent le prix de la guerre avec une inflation accrue, l’opération n’est pas perdue pour tout le monde. Les grandes entreprises mondialisées voient en effet leur chiffre d’affaires exploser grâce à cette guerre… et les dividendes atteignent des sommets désormais écœurants, nourris par le sang inutilement versé par le petit peuple ukrainien. En première ligne : Engie et Total, qui dégueulent du pognon tout droit venu du “combat pour la liberté”. Mais, on vous le jure, la guerre d’Ukraine ne dure pas pour enrichir la caste. C’est juste pour sauver la paix, le droit, la justice, la vérité !
C’était donc le prix que nous devions payer pour la liberté, en finançant la guerre en Ukraine, guerre sainte du bien contre le mal, de la lumière contre la nuit poutinienne, de l’Occident contre la barbarie slave. Souvenez-vous des œuvres de Dostoïevski menacées d’autodafé, et autres folies post-nazies inventées par l’extrême-centre au pouvoir pour nous faire détester la Russie, et pour nous faire aimer le pays champion mondial de la corruption, l’Ukraine, qui vient même de limoger son ministre de la Défense tant il s’en mettait plein les poches sur le sang de ses concitoyens. Pour sauver Zelensky, le roi des corrompus, au nom de la démocratie et du droit, bien entendu, nous étions sommés de nous saigner aux quatre veines.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Monsieur Verhaeghe, une fois de plus la qualité de vulgarisation de votre analyse vous honore et me fait tomber dans l’angoisse. Je m’explique: combien sommes nous réellement à (sans aucun jugement, ni sentiment de supériorité de ma part) à nous rendre compte de tout cela ? Je me retrouve, bien souvent, entouré d’autruches (au mieux); de lâches (au pire); ne voulant lâcher, sous aucun prétexte, une once de confort caractéristique du parvenu qui a du, très égoïstement, “travailler dur” pour en arriver là… Bref, je nous sens bien seul dans cette démarche. Bonne journée, J.E.
L’histoire du XXe siècle en 30 secondes. Ce sont les thalassocraties qui déclenchent les guerres, jadis anglaise aujourd’hui américaine. A l’origine de toutes les guerres du XXe siècle il y a la crainte en 1900 de la Royal Navy de voir ses cuirassés au charbon se faire supplanter par les cuirassés au diesel du Kaiser, pour cela il fallait déclencher une guerre entre la France et l’Allemagne et renverser l’empire ottoman allié du Kaiser et inventer le royaume d’Arabie riche en pétrole. ANATOLE FRANCE en 1914 disait : « on croit mourir pour la patrie et on meurt pour les marchands de canons » . Le XXIe siècle verra-t-il les tellurocraties russe et Chinoise se réveiller ?
je ne vois pas le rapport avec Engie et Total (sauf pour le LNG américain ?), cette dernière offrant régulièrement un dividende intéressant… Je penserai plus aux entreprises américaines…
Notre victoire aux prochaines présidentielles passe par Marion Marechal, hissée au-dessus des partis.
Les crises et les guerres permettent à chaque fois d’asservir un peu plus les populations.
La nouveauté cette fois c’est le progrès technologique qui va permettre des choses dont tous les dictateurs auraient révé.
En bourse, les bonnes années succèdent aux mauvaises et vice-versa. Les actionnaires prennent un risque, qui peut aller jusqu’à la perte totale du capital (en cas de faillite de la société). Si l’année écoulée a été bonne tant mieux pour les actionnaires, ce ne sera pas toujours le cas !
Quand on veut nous faire avaler quelque chose, il y a toujours les bonnes raisons et… les vraies raisons.
Comment vendre des milliards d’armes sans guerre, créer une demande d’énergie verte sans crise climatique, vendre des vaccins sans épidémies ou créer du trafic médiatique sans drames?…
On remarquera que l’industrie médiatique, qui diffuse ad nauseam les “bonnes raisons”, sert toutes les autres… Ainsi le citoyen éco-conscientisé est-il apitoyé (sur le sort des malheureux Ukrainiens ou autre misère sélectionnée…), culpabilisé (de ne pas sauver la planète), terrorisé (avec des maladies, pas que le Covid: octobre rose, c’est bientôt, pensez-y).
Mais a-t-il demandé qu’on trucide des gens qui ne lui ont rien fait? Non. Qu’on mette partout des éoliennes dont il subit les inconvénients en plus du doublement de sa facture? Non plus. Qu’on lui injecte des substances plus ou moins expérimentales? Qu’on le déprime par une propagande qui l’enferme dans la peur ou la culpabilité? Pas davantage.
Ceci montre bien qu’une part importante de l’économie n’est pas au service de l’homme mais c’est ce dernier qui doit travailler et payer pour des industries inutiles ou pire, mortifères.
industries copines du pouvoir politique !!!
Le capitalisme de connivence