Interdiction de l’abaya : la guerre de non-religions, par Hélène Strohl

Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, est un bon communiquant. Tous les sujets qu’il « traite » pour la rentrée scolaire rencontrent l’assentiment de l’opinion publique. Il paraît de bon sens que ce soit l’enfant harceleur plutôt que l’enfant harcelé qui soit obligé de changer d’établissement, c’est d’ailleurs le sentiment de tout enfant harcelé. Il n’empêche, comme le harcèlement est rarement un combat singulier, mais résulte plutôt d’une mauvaise ambiance dans la communauté scolaire, il vaut parfois mieux changer le « harcelé » d’établissement.
