Des trois critères (sexe, origine ethnique et origine sociale) examinés par l’INSEE pour tenter d’identifier les facteurs déterminants permettant de prédire l’issue d’un parcours scolaire, seul le troisième s’avère vaguement efficace. En dépit de décennies de mythomanie féministe et antiraciste, l’examen des deux autres dévoile ces « inégalités » pour ce qu’elles sont : de simples mythologies.
Obnubilé par l’idée folle de construire une société d’individus sans passé, le progressisme (doctrine de pratiquement tous les gouvernements français, depuis que l’INSEE existe) porte spontanément une attention maladive à toutes des déterminations qui, ne relevant pas de notre volonté – telles que : sexe, origine ethnique (autochtone VS immigrée), richesse familiale –, sont néanmoins susceptible d’influencer, par exemple, le parcours scolaire d’un enfant.
Les fins limiers de l’INSEE passent donc leur temps à traquer de telles influences – la racaille politicarde n’attendant que leurs rapports pour, s’appuyant sur cette précieuse expertise, activer la pompe à subventions.
Et là, c’est le drame. Des trois critères susmentionnés, seul le troisième (le patrimoine familial) semble créer une réelle différence – signe non-équivoque de la transformation de la société française (jadis une société de classes) en société de castes, tendant à se reproduire à l’identique même en l’absence de croissance et d’innovation, par les mécanismes de la cooptation et de la connivence.
L’antiracisme, en slip. Le féminisme, à poil.
« Les enfants d’immigrés sont souvent ‘des pauvres comme les autres’ »
Vraiment comme les autres ? Chez les immigrés, à vrai dire, les handicaps scolaires souvent évoqués par le discours misérabiliste existent probablement, mais sont sûrement compensés par le surplus de motivation que donne à ces opportunistes en galère de loyautés leur envie maladive d’échapper aux stigmates du sous-développement.
Contrairement au récit des fantasmagories identitaires, en effet, dans leur grande majorité, les immigrés ne sont pas du tout tiers-mondistes (sans quoi ils seraient restés au bled), et n’ont – qu’ils se l’avouent ou non – qu’un rêve : devenir aussi occidentaux que possible.
S’agissant des filles, c’est encore plus drôle : dominant clairement les garçons (que l’appareil éducatif progressiste a pour mission de brimer) sur le plus clair du parcours, elles « décrochent » au moment de la puberté et des choix d’orientation, qui les mènent vers des filières confortables et peu rémunératrices : à un âge où elles ont déjà compris que, de toute façon, c’est monsieur qui paie.
Douter des “chiffres de l’INSEE”, est non seulement un droit, mais surtout un devoir. Un poisson pourri de plus dans l’administration Française, qui n’aura pas raison de sens de l’humour.
Le recrutement des élèves de polytechnique serait intéressant à analyser, dans les années 50 et 60 l’X recrutait des enfants de bourgeois et des fils d’ouvriers parce que la méritocratie scolaire fonctionnait bien, mai 68 et le collège unique a étouffé les bons élèves des couches populaires. Aujourd’hui l’X recrute toujours les enfants de bourgeois, beaucoup d’enfants d’ ENSEIGNANTS et quasiment plus d’enfants d’ouvriers. J’ai compris pourquoi les enseignants avaient participé à la destruction de l’éducation nationale, ce n’était pas perdu pour tout le monde. Conclusion il faut revenir aux classes de niveau, mais les enseignants s’y opposeront.
En effet, l’INSEE est une administration d’Etat qui ne publie que ce que la gouvernance du politiquement correct autorise. Est bien finie l’époque où Edmond Malinvaud, économètre de renommée internationale, assurait l’indépendance de l’institution en même temps que sa crédibilité. Cela permettait de fonder une politique économique sur les faits et non des préjugés de caste, permettant une gestion efficace des déséquilibres liés au progrès.