Une rentrée 2023 très chaude ? Certainement pas au Palais Bourbon, dont le Figaro nous vante la « rentrée en douceur ». Ayant capitulé devant Macron à Saint-Denis, les parlementaires – pseudo-majorité et pseudo-opposition confondues – peuvent enfin s’adonner, pour se reposer de leurs vacances, à leur sport favori : l’absentéisme. Et le Figaro trouve ça très bien.
« Après un mois d’août de déconnexion quasi totale, les députés ont tous repris le chemin du ‘travail’. [N.B. : les guillemets proviennent du Figaro…] ‘Tout le monde a pas mal coupé. C’était nécessaire’, avoue le député Renaissance Benjamin Haddad, qui (…) en attendant la reprise des travaux (…) a notamment organisé, en tant que président du groupe d’amitié France-Ukraine à l’Assemblée nationale, un voyage de plusieurs jours avec cinq de ses collègues dans ce pays (…). ‘Il y avait des députés de LR, Verts, MoDem, LFI et RN. Ça nous a permis d’échanger avec différentes personnalités politiques, comme la vice- première ministre ukrainienne ou la première dame. Ce type de déplacement est important, il permet (…) de réfléchir à des initiatives transpartisanes’ »
2023 : première année de la Décennie sabbatique des élus
Gageons que, pour ce qui reste de mandature à cette parodie de Parlement, pratiquement toutes les initiatives seront désormais « transpartisanes ». Et quelle meilleure école de la politique transpartisane, en effet, que ce régime kiévien qui a interdit ses partis et médias d’opposition, Zelensky annonçant renoncer de bonne grâce aux élections présidentielles prévues pour 2024 ?
A Paris comme à Kiev, le régime n’étant plus réformable – même à l’interne, la comédie des remaniements ne prend plus –, la seule question est désormais de savoir pendant combien de temps la rue continuera à tolérer cette parodie de représentation politique.
« ‘Nous devons montrer qu’il y a des projets contradictoires à celui du gouvernement’, plaide le député LFI, Hadrien Clouet ».
Il faut, à vrai dire, surtout le dire, et le dire aussi souvent que possible, étant donné que cette pseudo-opposition a ceci de commun avec le Covid, l’apocalypse climatique et la « guerre mondiale » (contre une Russie qui continue à livrer de l’uranium à l’OTAN) qu’elle existe uniquement pour autant qu’on en parle.
Mais qui parle encore de ces zombies ?
Ah oui, voilà : la presse spécialement subventionnée par le Très-contribuable pour le faire.
Jean Claude Juncker avait été transparent en déclarant « il n’y a pas de démocratie contre les traités européens » ! Donc sur la route des français un panneau « sens unique » était planté mais le panneau voulait en réalité dire « droit vers l’abîme » qu’importe ils élisent et réélisent Marron!
Des de-putes sont allés faire une partie de belote en Ukraine. Les soldats qui se font massacrer sur le front apprécieront.
le figaro doit toucher beaucoup de subventions.