Le Syndicat de la Magistrature (SM [!]) s’étant permis le caprice de titiller Éric Dupont-Moretti pour de menues prises illégales d’intérêts présumées, ce dernier lui rappelle (à juste titre) le caractère scandaleux de sa présence à la Fête de l’Huma, qui fait effectivement planer une ombre sur l’impartialité de ses membres – ressortant même du placard la très ennuyeuse histoire du « mur des cons ».
Sous couvert d’activité syndicale, le SM se trouve en effet être une ligue trotskiste, qui coordonne l’activité séditieuse des juges rouges : ceux qui avaient orné leur mur des cons (entre autres) de photos de parents de victimes de cette délinquance qu’ils sont bien trop progressistes pour vouloir punir.
Il est donc bien naturel qu’un tel « syndicat » vienne s’afficher avec tout le reste de la NUPES à la Fête de l’Huma – que cette dernière, jadis grand-messe du marxisme ouvriériste, soit entre-temps devenue un festival du migrant transgenre est, de ce point de vue, un aspect secondaire.
Dupont-Moretti a donc parfaitement raison de rappeler, à l’occasion de ce nouveau scandale, ce mur des cons qui avait déjà si parfaitement illustré la politisation désinhibée du pseudo-syndicat SM.
Notons néanmoins que, comme celui qu’il a récemment manifesté contre les outrances du féminisme, cet accès de sincérité et de courage du Garde des sceaux n’est cependant pas gratuit.
« L’impartialité et l’apparence de l’impartialité »
Et ce, non seulement parce que ledit syndicat a été à l’origine d’une plainte à son encontre pour prise illégale d’intérêts.
Mais aussi parce que, plus généralement, Dupont-Moretti ne peut pas ignorer le fait qu’il n’existe pas de différence essentielle entre l’idéologie de la NUPES et celle de la Macronie. Incarnation de l’aile hétéro/affairiste de cette dernière, il a donc un parfait profil de bouc-émissaire – qu’il finisse par tomber sous la main de l’aile LGBT de cette même Macronie soucieuse de donner des gages d’anticorruption à la Gauche céleste, ou sous celle de la justice révolutionnaire d’un futur mélenchonisme d’État : cette question est, elle aussi, parfaitement secondaire.
En ce sens, l’aller-retour Dupont-Moretti – SM est parfaitement symétrique aux échanges d’artillerie récemment constatés entre les dames patronnesses d’Anticor et le duo de connivents Borne/Kohler (dans le scandale des autoroutes) – situation que j’avais à l’époque résumée par la maxime (qui reste valable) : « Mais qui va garder les chiens de garde enragés ? »
qu’attend le gouvernement pour dissoudre ce syndicat ???
Surement, mais Moretti est encore plus partial que le SM