Lors de la présentation de son plan d’action, au tout début de sa prise de fonction en 2019, Ursula von der Leyen avait axé son mandat autour d’un grand chantier : la lutte contre le réchauffement climatique, engagée à travers le « Pacte vert pour l’Europe ». Malgré un autoritarisme forcené qui dépasse souvent les prérogatives attachées à sa fonction, von der Leyen est bien en mal aujourd’hui de tirer un bilan positif de son action à un an des élections. La ligne atlantiste qu’elle a suivie a conduit l’UE dans une situation économique catastrophique, avec une désindustrialisation voulue par les États-Unis et acceptée – l’on se demande pourquoi – par un patronat européen et surtout allemand à qui il faudra bien un jour réclamer des comptes. À l’heure actuelle, l’agenda environnemental du chef de la Commission européenne soulève de plus en plus de questions. La candidature du Néerlandais Wopke Hoekstra, au poste de commissaire européen chargé du Climat, fait grincer des dents. Si elle a bien été avalisée par la chef de la Commission européenne, elle suscite beaucoup de critiques. Car l’homme a notamment travaillé pour Shell. Et des eurodéputés de gauche craignent à travers cette nomination un détricotage de l’agenda climatique de l’UE.
Cet article initialement publié sur le site fondsk.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Il a fallu plus d’une heure à la chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour expliquer aux membres du Parlement européen ce qu’elle avait fait de l’Europe au cours de l’année écoulée. Son discours tant attendu, son dernier avant l’expiration de son mandat de cinq ans, le 31 octobre de l’année prochaine, était, selon Euronews, une sorte d’auto-évaluation pour ne pas dire de satisfecit. Sans même mentionner qu’elle cherche à occuper le même fauteuil pour un prochain mandat, la chef de la CE a habillement profité de cette occasion pour montrer à l’UE tout ce qu’elle lui doit !
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Oui la responsabilité du patronat allemand est réelle, j’ai cru comprendre qu’il y avait 2 confédérations de patrons en Allemagne, une atlantiste, l’autre allemande, visiblement la tendance atlantiste a gagné. Évidemment si un navire est dirigé par 2 commandants ça se passe mal.
L’Europe verte à l’extérieur, brune à l’intérieur?
Après tout, il suffit de regarder les filiations familiales et idéologiques de grands responsables de l’UE.
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