L’Allemagne est aujourd’hui l’objet de toutes les attentions. En témoignent de nombreux articles de presse, le plus récent étant celui de l’historien Tarik Cyril Amar dans NewsWeek, intitulé : « Le vrai problème de l’Occident ne va pas être la Russie, ou la Chine, mais l’Allemagne ». Il est vrai que la situation outre-Rhin pose de nombreuses interrogations ne concernant pas que le peuple allemand, mais l’ensemble des populations de l’UE. A commencer par les décisions politiques et économiques qui ont curieusement précipité le pays dans une récession qui pourrait être longue, car les facteurs structurels sont nombreux : changement du modèle énergétique, avec une forte hausse des prix, inflation, baisse des salaires réels, chute de la consommation intérieure et baisse du commerce extérieur… Le nombre de faillites en juillet dernier a considérablement augmenté, de l’ordre de 25 % par rapport à juillet 2022 ! De locomotive européenne, l’Allemagne semble redevenir l’Homme malade de l’Europe. A cela s’ajoute une cacophonie politique conduite par les très atlantistes Verts. Il n’est donc pas étonnant que l’AfD voit ses scores électoraux augmenter. Un élément à prendre en considération dans la perspective des prochaines élections européennes.
Cet article initialement publié sur le site topcor.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
En Allemagne, des informations sur la montée inéluctable du parti de droite « Alternative pour l’Allemagne » (AfD) apparaissent presque chaque semaine. Mais aujourd’hui, cela ne concerne pas seulement les terres favorables et amies de l’Allemagne de l’Est, mais l’influence s’étend désormais plus à l’ouest, couvrant l’ensemble de l’État.
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La France est en phase terminale de son cancer atlanto-UE nous allons voir s’il reste un souffle de vie germanique avec l’AfD ,
La question est : est-ce que leurs médias sont aussi corrompus que les notre ?
Et aussi, les peuples européens peuvent-ils s’unir pour tirer la chasse ?