Il y a le conflit en Ukraine et maintenant, celui qui oppose Israël au Hamas, avec peut-être une extension plus large au Moyen-Orient. De même, une confrontation s’accroît entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, avec derrière la Turquie, l’Iran, la Russie, sans oublier l’ingérence de pays occidentaux. On sait aussi que l’Asie centrale fait actuellement l’objet de beaucoup d’agitations, sous l’influence anglo-saxonne qui cherche à déstabiliser à la fois la Russie et la Chine dans cette région. Mais aux portes de l’Europe, un autre foyer menace. Les affrontements armés entre Serbes et Albanais du Kosovo sont devenus monnaie courante et l’on devrait garder en mémoire le potentiel explosif que représentent les Balkans pour le continent européen. Nous publions ici l’analyse du politologue Igor Pchenitchnikov.
Cet article initialement publié sur le site info-balkan.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Ce qui s’est passé l’autre jour dans la région devrait retenir notre attention. Car cela suggère que Pristina et Washington travaillent à une « solution finale à la question serbe » au Kosovo-Metohija. Belgrade amasse des armes lourdes à la frontière avec le Kosovo et l’OTAN, sous prétexte d’«assurer la sécurité », accroît sa présence dans la zone de conflit. Où tout cela va mener ?
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