URBI & ORBI n°48 – Depuis plusieurs années, la politique étrangère française connaît une dérive, loin de sa tradition. Nos gouvernements, nos diplomates acceptent de suivre des pays qui mélangent le religieux et le séculier. On se demande bien pourquoi l’exigence de laïcité s’arrêterait à la frontière. Quand on voit le risque que nos gouvernants, nos parlementaires, nos médias font courir à notre peuple en le mêlant au conflit israélo-palestinien, on comprend qu’il est urgent de retrouver une politique étrangère qui s’en tienne à une saine indifférence à la religion des interlocuteurs. C’est la seule position que peut avoir un pays de tradition chrétienne.
Un attentat à Arras, une attaque de tueur terroriste en série à Bruxelles. Il n’a fallu que quelques jours pour que l’onde de choc du conflit israélo-palestinien atteigne le cœur de l’Union Européenne.
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Le cardinal de Richelieu est un des plus grands sommets de la politique étrangère française. Le général de Gaulle était un fervent lecteur du Cardinal. En 1919, avant Bainville, le maréchal Foch avait refusé de signer le traité de Versailles en disant « c’est la guerre dans 20 ans » le président Wilson et le républicain laïque Clemenceau voulaient la peau des monarchies européennes, ils ont donné naissance à Hitler. Il est probable que le locataire de l’Elysee n’a pas lu Richelieu, Foch ni de Gaulle. L’inculture est au cœur de la décadence de la France.
Edouard for President ! 🙂