Guerre d’Ukraine jour 599/ Guerre de Gaza, jour 17 : Alors que le risque d’un conflit majeur au Proche-Orient reste très élevé, les États-Unis prétendent pouvoir imposer leur volonté à la Chine, à la Russie et à une éventuelle coalition hostile au Proche-Orient. Mais le plus étonnant dans les annonces de l’administration américaine, c’est l’obstination à faire de la Russie l’ennemi principal. En réalité, il y a une forme de lucidité dans l’attitude américaine : non seulement la Russie est en train de s’imposer militairement en Ukraine mais elle tient sans doute les clés d’une pacification au Proche-Orient ; et elle s’affirme comme l’atout le plus important de la Chine dans l’éventualité d’une guerre autour de Taïwan. Cependant, la haine de la Russie, l’hystérie redoublée contre Vladimir Poutine et la promesse de soutenir l’Ukraine en 2024 (jusqu’aux élections présidentielles) ont tout de la prophétie auto-réalisatrice : à force de répéter que la Russie est l’ennemi le plus dangereux des États-Unis, elle va le devenir. A Washington, on semble préparer méthodiquement un Stalingrad américain.
Le Pentagone n’en doute pas : les États-Unis peuvent défendre trois fronts à la fois
Lu sur libertarianinstitute.org
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Plus ça va et plus il se confirme, qu’en temps de guerre, il est difficile de faire la part des choses entre les faits et la propagande. Nous en sommes donc réduits à dire : qui survivra verra !
G. Bush ne nommait-il pas les néoconservateurs “les fous du sous-sol”?