L’AFP a parfois du bon, même si nous continuons à plaider pour sa privatisation complète (l’information d’Etat type Pravda n’étant pas notre tasse de thé). Elle vient de mener une enquête sur le destin de 29 Gilets Jaunes éborgnés par des policiers sadiques et incompétents, aux ordres d’un pouvoir aux abois. 5 ans après les faits, aucun policier n’a été condamné pour la faute commise… Ce genre d’impunité surviendrait en Russie ou en Iran, le cartel de la presse subventionnée par Macron pousserait de hauts cris. Mais là, silence radio ! Comme c’est bizarre…
On doit à Ouest-France d’avoir publié l’enquête de l’AFP sur les éborgnés, et sur l’impunité des éborgneurs. On s’en félicitera. Ce genre d’audace est rare, et n’a d’ailleurs suscité aucune vocation dans le cartel de la presse subventionnée. Pourtant, les faits méritent quand même d’être relevés et rappelés.
Vingt-trois éborgnés avaient été recensés par l’Agence France-Presse lors du mouvement des Gilets jaunes à l’hiver 2018-2019. Selon une enquête AFP publiée ce jeudi, aucune condamnation n’a été prononcée à ce jour contre un ou des auteurs de leurs blessures.
AFP
Selon les informations rassemblées par l’AFP auprès des plaignants, de leurs avocats ou de la justice, sur les 23 cas de l’époque, aucun policier ou gendarme n’a été condamné. Six classements et deux non-lieux ont déjà été prononcés, comme pour Hedi Bahrini, 45 ans, qui a perdu l’œil gauche le 1ᵉʳ décembre 2018 au Puy-en-Velay : il a appris en mars 2022 la mort du gendarme auteur du tir de grenade de dispersion.
Ouest-France
Ouest-France ajoute que 11 autres enquêtes sont en cours, sans aucune mise en cause.
La police nationale est donc encore loin d’être mise sous le contrôle de l’état de droit.
Le mignon poudré devrait faire inscrire dans la constitution le droit de tuer pour les policiers.
fAUDRAIT PAS LUI DONNER DE TELLES IDEES!!!
Comment peux-t’on faire encore confiance en un état de droit et à une justice égale pour tous?
Pourquoi condamner des fonctionnaires qui n’ont fait que ce que l’on attendait d’eux : effrayer les GJ par leur brutalité ?
Entre justice et police, il y a parfois convergence, que dis-je, intersectionnalité des luttes… uniquement contre certaines catégories de la population.