L’agence de notation Moody a annoncé qu’elle placerait sans doute la note de la dette souveraine américaine sous surveillance négative dans les jours à venir. Cette décision ne s’explique pas seulement par le risque de “shutdown” qui se profile à nouveau. C’est la soutenabilité de la dette américaine elle-même qui pose problème, alors que la Réserve Fédérale a fermé la porte à toute baisse prochaine de taux. Et la France, dans tout ça ? L’incapacité de Bruno Le Maire à obtenir de véritables efforts de la part des ministères n’annonce-t-elle pas un destin identique, alors que les taux européens suivent la même courbe ?
La dégradation des perspectives de la note américaine (qui n’est pas encore la dégradation de la note) s’explique par plusieurs phénomènes.
- au premier chef, Moody considère que la capacité de remboursement de leur dette par les Etats-Unis est réduite par la hausse des taux
- de plus, les difficultés politiques accroissent le risque de “shutdown”, c’est-à-dire d’interruption des dépenses de l’Etat. L’accord de courte durée conclut le mois dernier s’achève la semaine prochaine, et nul ne sait dans quels termes il sera renouvelé
Cette perspective pour les Etats-Unis pose la même question pour la France, puisque le budget 2024 a démontré l’incapacité de Bruno Le Maire à diminuer réellement les dépenses de fonctionnement et d’intervention des ministères.
Nous en saurons plus début décembre.
Ne manquez pas les conseils que nous avons déjà donné pour faire face à cette échéance.
1/Remercions Éric Verhaeghe pour son réel talent pédagogique sur les questions financières qui sont pour moi digne de la Pythie de Delphes. 2/Par contre vous dites que la Russie est responsable de la guerre mais en droit international l’intervention de la Russie est LÉGALE parce que l’Ukraine n’a pas respecté les accords de Minsk, pour lesquels la France, l’Allemagne et les US devaient se porter garant et qui ont reconnu avoir leurré Poutine.
Il n’y aura aucune baisse des impôts et des dépenses. Les guignols sont déjà préoccupés par la prochaine présidentielle.
La France est un pays dont la dépense est, au moins, constante.
Ce qui veut dire qu’en fait, elle est en augmentation, année après année puisqu’elle dérape en permanence.
Mais chut, faut pas le dire…
Vous supposez que les agences de notations sont indépendantes. Elles feront le moment venu ce qu’on leur dit de faire. Elles sont payées pour ça.