Il a fallu le conflit Russo-Ukrainien-OTANnesque de février 2022 pour que le miroir aux alouettes éclate : le couple franco-allemand est une chimère. Et l’on voit aujourd’hui une Allemagne aux postures guerrières délirantes, un suicide économique du patronat incompréhensible, des verts allumés au crack atlantiste et sans espoir de sevrage … Dernière illustration en date : Scholz qui demande à Poutine de se rendre ! Alors, autant le dire en allemand : « Wenn der Wahnsinn in der Welt stärker ist als die Vernunft » … Mais où le gouvernement d’Outre Rhin risque-t-il de nous entraîner ?
Cet article initialement publié sur le site svpressa.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
La folie gagne-t-elle l’Allemagne ? Il fut un temps où ce pays s’imposait par son sérieux, sa volonté – du moins en apparence – de couper les ponts avec son passé nazi, sa grande rigueur monétaire et une certaine conception des relations sociales que l’on pouvait lui envier. À côté, la France ne faisait pas figure de bon élève, tant s’en faut. Sans doute atteintes du syndrome – cher à Young – des « hyper complexés », nos élites politiques, technocratiques et économiques, ont longtemps nourri une admiration « quasi-romantique » sans borne à l’égard du « miracle allemand » et du fonctionnement de sa classe politique. Avec recul, l’on peut considérer que nombre de nos dirigeants ont été envoutés par les chants langoureux de « Die Lorelei » pour sombrer dans de douces illusions. Baignés dans le tropisme du Rhin, ils en ont oublié l’action de « passager clandestin » du pays de Madame Merkel, les multiples chausse-trapes dans les partenariats industriels ou les coups tordus pour éliminer l’électricité nucléaire française. Désormais, à chaque déclaration du chancelier allemand – ne parlons pas de sa ministre des Affaires étrangères – il faut se pincer violemment pour être certain que l’on ne rêve pas. Ainsi, dans une interview au journal « Heilbronner Stimm », Olaf Scholz a annoncé qu’il était prêt à s’entretenir à l’avenir avec le président Vladimir Poutine, dans les termes suivants: « Dans la situation actuelle, nous devons parler à Poutine encore et encore de ce que j’ai fait l’année dernière et de ce que je ferai à l’avenir » ! Le site Svpressa tire des propos du Chancelier l’analyse suivante.
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Si le chancelier hausse le ton avec Macron, je suis sûr que notre président lui donnera et la “Bombe” et le siège au Conseil de Sécurité de l’Onu.
Encore un effort, monsieur le chancelier, la France n’est plus maitre chez elle, et ses anciens présidents défilent comme des gueux jaunes sur 3 Kilomètres seulement car pour ceux qui tenaient la banderole, la marche était déjà trop longue. Ils n’ont pas l’habitude tellement ils vivent en macronacie.