La souveraineté de l’État dans le monde moderne fait référence à l’indépendance de l’État dans les affaires étrangères, ainsi qu’à la suprématie du pouvoir d’État à l’intérieur du pays. Mais quel est l’avenir de cette idée ? Aux États-Unis, on voit que la démocratie se transforme en fiction, et le nationalisme en est réduit à une compétition entre supporters de football … Nous publions ici un point de vue russe sur la démocratie, d’autant plus intéressant qu’il n’y a pas si longtemps, la Russie était un régime communiste.
Cet article initialement publié sur le site svpressa.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Historiquement, en Europe, la souveraineté appartenait aux rois et aux empereurs. On croyait que la terre appartenait au roi et que tous les habitants étaient ses sujets. Ils lui payaient des impôts et lui obéissaient en tout point. Et quiconque pensait le contraire était frappé à la tête. Une forte armée royale, composée de mercenaires, permettait au roi d’appuyer son pouvoir. C’était clair pour tout le monde. Y compris le fait que si un nouveau roi envahissait le royaume et s’emparait des terres, alors il supplantait le roi précédent et c’était désormais à lui qu’il convenait de payer les impôts. Et chacun devait appliquer ses lois à lui.
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Du temps des rois, ces derniers gouvernaient mais leur responsabilité était clairement établie pour tout le monde, comme en a fait l’expérience Louis XVI.
Avec l’oligarchie, on fait croire au peuple que c’est lui qui a la souveraineté alors qu’il n’en est rien. L’oligarchie avance masquée, n’est responsable de rien et agit dans l’ombre. C’est sans doute cet exercice vicié de la démocratie qui a endormi le peuple et fait qu’il est peut être prêt à accepter l’étape suivante, une oligarchie européenne qui veut régner sur l’europe par le biais de dirigeants non élus. J’appelle ça descendre l’escalier, marche après marche. Quitte à enfoncer une porte ouverte, ma conviction est qu’il faut passer d’une démocratie représentative à une démocratie participative.